1
Alléluia !
Chantez au Seigne
ur un chant nouveau,
louez-le dans l’assembl
ée de ses fidèles !
2
En Israël, j
oie pour son créateur ;
dans Sion, allégr
esse pour son Roi !
3
Dansez à la lou
ange de son nom,
jouez pour lui, tambour
ins et cithares !
4
Car le Seigneur
aime son peuple,
il donne aux humbles l’écl
at de la victoire.
5
Que les fidèles ex
ultent, glorieux,
criant leur joie à l’he
ure du triomphe.
6
Qu’ils proclament les él
oges de Dieu,
tenant en main l’ép
ée à deux tranchants.
7
Tirer venge
ance des nations,
infliger aux pe
uples un châtiment,
8
charger de ch
aînes les rois,
jeter les pr
inces dans les fers,
9
leur appliquer la sent
ence écrite,
c’est la fiert
é de ses fidèles.
Alléluia !
Commentaire
La vision ultime
Le dernier chapitre de Zacharie est comme la répétition de l’histoire de l’exil du peuple en Babylonie, mais transposée à la fin des temps, juste avant la restauration définitive attendue du règne de Dieu.
Peut-être qu’il y a un lieu en nous qui peut déjà vivre ce royaume de Dieu !
Ce lieu que ni la nuit, ni le jour, ni la guerre, ni les rumeurs, ni les crises économiques, ni la faim, ni la soif ne peuvent perturber. Nous avons tous entendu les histoires de ces gens qui ont vécu l’enfer et qui ont su garder un espace de liberté, un espace d’espérance, comme si le ciel avait déjà sa place dans leur cœur. Cette liberté intérieure a certainement été conquise au prix d’âpres combats, mais quelle richesse, quelle force, quel cadeau pour les autres, leur témoignage !
Durant notre existence, notre être intérieur est pris dans des combats qui bien souvent le dépassent. Il y a comme des ennemis, des puissances maléfiques qui s’en prennent à nous, qui nous divisent intérieurement, qui saccagent nos certitudes et nous malmènent.
Une partie de notre être vit comme en exil, loin de sa source, loin de ses origines. Nous sommes comme divisés, écartelés jusqu’aux profondeurs de notre être …
Jusqu’au jour où Dieu vient pour nous sauver, pour faire fuir toutes ces forces maléfiques qui nous habitent, pour réunifier ce qui a été divisé, nous ramener vers notre unité originelle et finalement habiter lui-même au cœur de notre être.
Il n’y aura ce jour-là plus besoin de froid pour connaître le chaud, d’obscurité pour connaître la lumière. Nous serons pleinement unis à la vie de Dieu.