44
Tu me libères des quer
elles du peuple,
tu me places à la t
ête des nations.
Un peuple d’inconn
us m’est asservi :
45
au premier m
ot, ils m’obéissent.
Ces fils d’étrang
ers se soumettent ; †
46
ces fils d’étrang
ers capitulent :
en tremblant ils qu
ittent leurs bastions.
~
47
Vive le Seigneur ! Bén
i soit mon Rocher !
Qu’il triomphe, le Die
u de ma victoire,
48
ce Dieu qui m’acc
orde la revanche,
qui soumet à mon pouv
oir les nations !
49
Tu me délivres de to
us mes ennemis, †
tu me fais triomph
er de l’agresseur,
tu m’arraches à la viol
ence de l’homme.
50
Aussi, je te rendrai gr
âce parmi les peuples,
Seigneur, je fêter
ai ton nom.
51
Il donne à son roi de gr
andes victoires, *
il se montre fidèle à son messie,
à David et sa descend
ance, pour toujours.
Commentaire
L’Evangile, une puissance…
Jésus de Nazareth: un gourou parmi tant d’autres, un discoureur, un charlatan comme on en connaît tant? Non, il est «le Christ de Dieu», «le Saint de Dieu» venu parmi les hommes: voilà ce que Marc, par les trois épisodes lus ce jour, affirme à son lecteur.
Manifestant son autorité, Jésus, concrètement confronté au mal et à la maladie, se révèle dans son enseignement libérateur. Par sa parole, il a tout pouvoir sur ce qui asservit les hommes. Il a pouvoir sur notre corps. Quand un malade croise Jésus, il ne reçoit pas seulement des paroles réconfortantes mais la guérison de son corps. Sans ses actes libérateurs, Jésus serait resté un beau parleur au milieu de tant d’autres. C’est pourquoi la présence de Jésus attire les foules.
Car l’Evangile, comme le dira l’apôtre Paul (Rm 1,16), est une puissance! La puissance de Dieu venu transformer nos existences et nous restaurer dans notre intégrité d’hommes et de femmes, de parents et d’enfants, de frères et de sœurs, de responsables ou d’exécutants.
«Frappés et saisis d’étonnement»: la présence du Christ ne peut laisser indifférents.
Au travers de sa narration, c’est à nous que Marc s’adresse, nous pressant de nous situer face à la présence et au message de Jésus-Christ. Et, pourquoi pas? de passer, d’une certaine façon, de la fébrilité au service.