12
Fêtez le Seigneur qui si
ège dans Sion,
annoncez parmi les pe
uples ses exploits !
13
Attentif au sang vers
é, il se rappelle,
il n’oublie pas le cr
i des malheureux.
14
Pitié pour moi, Seigneur,
vois le mal que m’ont f
ait mes adversaires, *
toi qui m’arraches aux p
ortes de la mort ;
15
et je dirai tes innombrables louanges
aux p
ortes de Sion, *
je danserai de j
oie pour ta victoire.
16
Ils sont tombés, les païens, dans la f
osse qu’ils creusaient ;
aux filets qu’ils ont tendus, leurs pi
eds se sont pris.
17
Le Seigneur s’est fait connaître : il a rend
u le jugement,
il prend les méch
ants à leur piège.
18
Que les méchants reto
urnent chez les morts,
toutes les nations qui oubl
ient le vrai Dieu !
19
Mais le pauvre n’est pas oubli
é pour toujours :
jamais ne périt l’esp
oir des malheureux.
20
Lève-toi, Seigneur : qu’un mortel ne soit p
as le plus fort,
que les nations soient jug
ées devant ta face !
21
Frappe-les d’épouv
ante, Seigneur :
que les nations se reconn
aissent mortelles !
Commentaire
Il est urgent d’attendre !
Félix se révèle un modèle d’opportunisme. Parfaitement au courant, il décide de ne rien décider.
Pour se couvrir, il attend la présence du tribun Lysias (chef de la cohorte de Jérusalem, 600 soldats), et fait mine de s’intéresser au condamné (pour plaire à Madame, la fille cadette d’Hérode Agrippa 1er), mais n’hésite pas à le renvoyer en cellule quand il se sent mis en question !
Il laisse Paul en prison pour plaire au sanhédrin… tout en espérant que le même Paul lui achète sa libération !
Le gouverneur Félix est surtout soucieux de son image auprès des chrétiens (un mouvement qui monte), des autorités juives, de sa femme, de lui-même et de Rome (dont Paul est citoyen).
Au moins, l’apôtre jouit d’une incarcération douce.
Il peut recevoir la visite de ses amis, des vêtements et de la nourriture. C’est déjà cela.
Et puis Paul se trouve protégé des «jusqu’au-boutistes» qui aimeraient l’éliminer.
Sans le savoir ni le vouloir, par intérêt plus que par grandeur d’âme, Félix permet au héraut de la foi qu’est devenu Paul de continuer son travail.
Certes, il est difficile de découvrir ici une parole forte pour notre quotidien. Pourtant, la Parole trouve encore et toujours un détour pour continuer sa route.
C’est la bonne nouvelle du jour.