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Est-il un homme qui craigne le Seigneur ?13
Son âme habitera le bonheur,14
Le secret du Seigneur est pour ceux qui le craignent ;15
J’ai les yeux tournés vers le Seigneur :16
Regarde, et prends pitié de moi,17
L’angoisse grandit dans mon cœur :18
Vois ma misère et ma peine,19
Vois mes ennemis si nombreux,20
Garde mon âme, délivre-moi ;21
Droiture et perfection veillent sur moi,22
Libère Israël, ô mon Dieu,
Commentaire
Un empêcheur de ‘missionner’ en rond
Timothée, dont le nom signifie « l’homme qui honore Dieu », est le fils d’une Juive convertie à Jésus-Christ et d’un père grec, c'est-à-dire païen. Il devint un fidèle compagnon de Paul et un personnage important de l’Eglise. Pour se ménager l’écoute des Juifs qu’il allait rencontrer – et en contradiction avec ses déclarations sur l’obsolescence de ce rite en vertu de la foi en Jésus-Christ – Paul fit circoncire Timothée au moment de l’emmener en mission avec lui. Celui-ci est associé, sinon à la rédaction, du moins à l’envoi de six épîtres de Paul : aux chrétiens de Thessalonique, de Corinthe, de Colosses et de Philippes. Deux lettres de Paul lui sont adressées alors qu’il est à la tête de l’Eglise d’Ephèse. Dans les encouragements qu’il y reçoit pour l’exercice d’un ministère difficile dans lequel il est encore novice, sa forte filiation chrétienne – sa mère Eunice et sa grand-mère Loïs – et les fortes connaissances acquises lui sont rappelées.
Quand tout est ficelé, le programme bien établi et l'agenda tout arrêté, voilà que tout ne tourne pas rond. Paul voulait annoncer la Parole en Asie, mais le Saint-Esprit l'en avait empêché. Cette fois-ci, il voudrait visiter la Bithynie, mais « l'Esprit de Jésus » ne le lui permet pas. Pourquoi ? Peut-être bien que Dieu le veut ailleurs ? Dans un songe, Paul voit un Macédonien le supplier de venir à leur secours.
Dans nos projets bien ficelés par des experts, en Eglise ou au plan personnel, sommes-nous toujours sensibles et à l'écoute de l'Esprit de Jésus-Christ, pour suivre soit ses injonctions, soit sa direction, quitte à modifier tout ou partie de nos entreprises préparées avec peine ? L'issue ne peut en être que bénie.