Temps ordinaire
samedi
Première épître aux Corinthiens, Chap. 11, v. 27-34
Psaume 64_______________________________________________________2Dieu ! écoute ma plainte ; préserve ma vie d’un ennemi terrifiant ; 3cache-moi loin du complot des scélérats, loin des malfaisants qui se concertent. 4Ils ont affûté leur langue comme une épée ; ils ont ajusté leurs flèches, leurs paroles venimeuses, 5pour tirer en cachette sur un homme intègre : ils tirent soudain, sans rien craindre. 6Ils se forgent une parole maligne ; ils calculent pour dissimuler des pièges ; ils disent : « Qui s’en apercevra ? » 7Ils combinent des crimes : « Nous avons bien combiné notre affaire : au fond de l’homme, le cœur est impénétrable ! » 8Mais Dieu leur a tiré dessus ; soudain, voici la flèche : ce sont leurs propres coups, 9leur langue s’est retournée contre eux. En les voyant, chacun hoche la tête ; 10tout homme est saisi de crainte, il proclame ce que Dieu a fait, et de cet acte, il tire la leçon. 11Que le juste se réjouisse du SEIGNEUR, qu’il le prenne pour refuge, et tous les cœurs droits s’en loueront.
Intentions de prière proposées par le Conseil œcuménique des Eglises (COE), Intentions de prière proposées par la Communion mondiale d’Eglises réformées (CMER)
| Les cieux et la terre proclament ta gloire, Père tout-puissant, ils racontent l’ouvrage de tes mains. Garde-nous de servir nos intérêts égoïstes dans nos diverses occupations; fais-nous plutôt accomplir le travail que tu nous donnes dans la beauté et la vérité, pour le bien de tous. Nous te le demandons pour l’amour de celui qui est venu parmi nous comme celui qui sert, ton Fils Jésus-Christ notre Seigneur, lui qui vit et règne avec toi et le Saint-Esprit, un seul Dieu dans les siècles des siècles. |
Sois, ô mon Dieu, ma garde…
Commentaire
Pour une vraie communion
Ces chapitres 11 à 14 sont consacrés par Paul à répondre aux questions ou aux rumeurs à propos de la vie communautaire. Les félicitations sont tombées (11,2) avec l'invitation au respect. Vient maintenant le blâme! La manière de vivre le repas du Seigneur ne correspond pas à son intention: réunir la communauté autour du Christ vivant et présent.
C'est sans doute au cours d'un repas communautaire que le pain était rompu et la coupe transmise à chacun. Soit chacun apportait ce qu'il allait consommer, copieux pour les uns, maigre pour d'autres, soit les convives riches et oisifs venaient tôt et pouvaient «s'empiffrer» et les plus pauvres, après le travail, repartaient le ventre encore creux.
Le repas du Seigneur doit être un vrai partage, une vraie communion avec chacun et chacune des membres de la communauté. Ainsi il est aussi vraie communion au Christ.
Notons ici que Paul rapporte ce que la tradition lui a enseigné: d'une part, le pain rompu comme communion au corps, laissant la signification suffisamment vague pour donner à réfléchir (corps du Christ ou corps des croyants?) et, d'autre part, la coupe qui scelle l'alliance nouvelle et «incorpore» le croyant dans cette alliance.
Par ce repas, la communauté devient alors vraiment nouvelle jusqu'à ce qu'Il vienne, communauté d'un vrai partage où hommes et femmes, riches et pauvres, d'origines diverses sont unis à lui. Et cela doit se voir sous peine de blâme!