2
Écoute mes par
oles, Seigneur,
compr
ends ma plainte ; *
3
entends ma v
oix qui t’appelle,
ô mon R
oi et mon Dieu !
4
Je me tourne vers t
oi, Seigneur,
au matin, tu éco
utes ma voix ; *
au matin, je me prép
are pour toi
et je r
este en éveil.
5
Tu n’es pas un Die
u ami du mal,
chez toi, le méch
ant n’est pas reçu. *
6
Non, l’insens
é ne tient pas
dev
ant ton regard.
Tu détestes to
us les malfaisants,
7
tu exterm
ines les menteurs ; *
l’homme de r
use et de sang,
le Seigne
ur le hait.
8
Pour moi, gr
âce à ton amour,
j’acc
ède à ta maison ; *
vers ton temple s
aint, je me prosterne,
sais
i de crainte.
9
Seigneur, que ta just
ice me conduise ; *
des ennem
is me guettent :
aplanis devant m
oi ton chemin.
10
Rien n’est vr
ai dans leur bouche,
ils sont rempl
is de malveillance ; *
leur gosier est un sép
ulcre béant,
et leur l
angue, un piège.
12
Allégresse pour qui s’abr
ite en toi,
j
oie éternelle ! *
Tu les protèges, pour t
oi ils exultent,
ceux qui
aiment ton nom.
13
Toi, Seigneur, tu bén
is le juste ;
du bouclier de ta fave
ur, tu le couvres.
Commentaire
Le parler en langues, un sommet de la foi ?
Ce passage n’est pas réservé aux membres de sectes ou communautés charismatiques. Certains écrits théologiques, et même certains «billets de l’aumônier» dans les journaux à grand tirage peuvent être tellement «patois de Canaan», inaccessibles à ceux qui ne sont pas dans le coup, qu’il faut alors quelqu’un pour les expliquer, en langue de tous les jours.
Ou bien ils n’ont rien à communiquer et se font plaisir à eux-mêmes en étant publiés.
Pareillement, on trouve dans des églises des musiques et des paroles si belles pour ceux qui en sont, les initiés, que c’est comme du parler en langues inconnues!
Imaginons quand même qu’à l’époque de l’apôtre Paul, il n’y a pas encore les écrits des évangiles comme Parole à interpréter. Et que plusieurs personnes expriment assez librement leur inspiration, un peu comme des messages de prophètes, parfois en transes extatiques, en comparaison avec le temps des commentaires rabbiniques des maîtres de la loi.
Parler supposément de la part de Dieu, même en belles envolées, cela pourrait passer pour faire un numéro, au risque que les auditeurs soient plus éblouis qu’éclairés.
En fait, la langue que tous peuvent comprendre, c’est l’amour.
On vient de le lire dans 1 Corinthiens 13. L’amour peut être porteur de signes d’amitié, d’écoute, d’ouverture, comme témoignage de notre foi et de notre espérance.