12
Venez, mes f
ils, écoutez-moi,
que je vous enseigne la cr
ainte du Seigneur.
13
Qui donc
aime la vie
et désire les jours où il verr
a le bonheur ?
14
Garde ta l
angue du mal
et tes lèvres des par
oles perfides.
15
Évite le mal, f
ais ce qui est bien,
poursuis la p
aix, recherche-la.
16
Le Seigneur reg
arde les justes,
il écoute, attent
if à leurs cris.
17
Le Seigneur affr
onte les méchants
pour effacer de la t
erre leur mémoire.
18
Le Seigneur ent
end ceux qui l’appellent :
de toutes leurs ang
oisses, il les délivre.
19
Il est proche du cœ
ur brisé,
il sauve l’espr
it abattu.
20
Malheur sur malhe
ur pour le juste,
mais le Seigneur chaque f
ois le délivre.
21
Il veille sur chac
un de ses os :
pas un ne ser
a brisé.
22
Le mal tuer
a les méchants ;
ils seront châtiés d’avoir ha
ï le juste.
23
Le Seigneur rachèter
a ses serviteurs :
pas de châtiment
pour qui trouve en lu
i son refuge.
Commentaire
Une terre, un temps nouveau
Une part de nous se réjouit à l’idée de la promesse de temps nouveaux.
Et un autre regard, peut-être lucide, ou désabusé, ou même résigné, voit que les années passent, que rien ne change pour aller mieux, que les nouvelles du monde ne sont vraiment pas à se réjouir. Alors, lire l’évocation de la nouvelle Jérusalem, serait-ce une rêverie ?
On ne peut pas s’empêcher de penser aux dizaines de milliers de migrants, qui sacrifient tout pour risquer les terribles incertitudes, éventuellement suivies de lueurs d’espoir, de quelques gestes de bienveillance entre les barbelés et les postes de contrôle… Mais où est la promesse d'un nouveau monde offert par un Dieu bienveillant, notre terre propose-t-elle autre chose que la mort, et une consolation pour après ?
En face de ces lourds questionnements, on peut aussi regarder notre cheminement personnel, les difficultés et malheurs, les ratages... et espérer.
Ma vie ne va pas en rester à un territoire occupé par le mal, le Seigneur parle dans ce passage d’un projet d’amour, d’une nouvelle création !
Et il compte aussi sur nous pour en donner les signes, comme quand nous protestons pour que la raison du plus fort ne soit pas toujours et forcément la meilleure.
« De quoi t’alarmes-tu, mon cœur, reviens à l’espérance ! Sa grâce est infinie, Il veille sur nos vies. » Alléluia 47-10