1
Rends-moi justice, ô mon Dieu, défends ma cause2
C’est toi, Dieu, ma forteresse :3
Envoie ta lumière et ta vérité :4
J’avancerai jusqu’à l’autel de Dieu,℟
5
Pourquoi te désoler, ô mon âme,Temps ordinaire
Mercredi
Évangile selon Matthieu, Chap. 9, v. 1-8
Intentions de prière proposées par le Conseil oecuménique des Eglises (COE), Intentions de prière proposées par la Communion mondiale d'Eglises réformées (CMER)
Ton Fils, Dieu tout-puissant, s’est fait pauvre
pour nous enrichir de sa pauvreté.
Délivre-nous d’un amour désordonné de ce monde,
afin que nous puissions te servir d’un cœur simple
et atteindre les richesses du siècle à venir.
Nous t’en prions au nom de Jésus,
le Christ, notre Seigneur.
A toi mon coeur, Dieu créateur
Commentaire
Les effets multiples d’une autorité contestée!
A nouveau, comme dans tous les textes du chapitre précédent, il est question de l’autorité de Jésus. Cette fois, son autorité est confrontée au péché; elle est mise au service du pardon.
Face au paralysé, la parole de Jésus est une parole qui bénit, qui envisage la vie dans son intégralité, une parole qui améliore les conditions de vie et qui met en marche, une parole qui touche dans le sens positif du terme!
Et pourtant, cette parole ne va pas sans poser problème. D’emblée, elle suscite la contestation. L’autorité de Jésus est mise en question de la manière la plus brutale qui soit: on l’accuse de blasphème!
Une accusation de blasphème, quelle que soit l’époque, c’est censé être la parole ultime, celle qui cloue le bec de manière définitive, celle qui réduit à néant toute tentative de justification!
L’accusation de blasphème avait pour but de contrer l’effet de la parole de Jésus… mais c’est raté, et largement! Car l’effet de l’autorité de Jésus va s’en trouver multiplié. Il n’est plus question seulement de péché pardonné, mais aussi de guérison (lève-toi et marche!) et d’autonomie retrouvée (rentre chez toi!).
Mais l’effet bénéfique ne s’arrête pas là. L’autorité de Jésus touche également les foules, dans une double perspective, celle de la crainte et celle de l’adoration.