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Dans l’assemblée divine, Dieu préside ;2
« Combien de temps jugerez-vous sans justice,3
« Rendez justice au faible, à l’orphelin ;4
« Libérez le faible et le pauvre,5
Mais non, sans savoir, sans comprendre, †6
« Je l’ai dit : Vous êtes des dieux,7
« Pourtant, vous mourrez comme des hommes,8
Lève-toi, Dieu, juge la terre,
Commentaire
Et la jungle du monde deviendra jardin fertile
Nos comportements sont appelés à devenir conformes à ce que nous disons!
Bien plus: conformes aux valeurs que nous portons et que Dieu a placées en nous.
Agir et nous comporter de manière injuste consiste à défigurer ce qu’il y a de Dieu en nous. C’est défigurer Dieu. Et Dieu défiguré n’est plus reconnu par les hommes. Ils ne le voient plus, ils ne le trouvent plus! Alors tout redevient comme avant le début du monde, quand tout était confus et indistinct. Mettrait-on en échec la révélation du Dieu qui crée et répare?
Revenons justement au fondement de notre vie spirituelle, le sacrement qui l’a inaugurée: le baptême, notre baptême. Par lui nous affirmons à l’enfant, au jeune et sa famille: toi, fille ou garçon, femme ou homme, tel que tu es, tu es aimé(e) de Dieu.
Nul ne peut remettre cela en cause. Ni ceux qui exploitent les enfants comme des esclaves, ni ceux qui vendent et achètent les humains comme des objets…
Le baptême, c’est une révolte et un combat, ce sont les actes qui en naissent.
Rien qu’avec le baptême, nous avons de quoi, non seulement revendiquer et protester, mais affirmer la valeur de l’être humain comme une donnée qui ne se discute ni ne se négocie.
Rien qu’avec le baptême, nous avons de quoi changer le monde parce que Dieu nous exhorte à rappeler que c’est lui qui le fonde. C’est fait. Sur la croix. Définitivement.
Ce sont ces paroles du prophète que Jésus a enseignées (versets 6-8) parce qu’elles étaient encore vivantes de son temps et qu’elles le seront toujours. Quand elles sont portées, endossées, vécues, accomplies, Dieu apparaît. L’homme apparaît.