15
L’homme ! ses jo
urs sont comme l’herbe ;
comme la fleur des ch
amps, il fleurit :
16
dès que souffle le v
ent, il n’est plus,
même la place où il ét
ait l’ignore.
~
17
Mais l’amour du Seigneur, sur ceux qui le craignent,
est de toujo
urs à toujours, *
et sa justice pour les enf
ants de leurs enfants,
18
pour ceux qui g
ardent son alliance
et se souviennent d’accompl
ir ses volontés.
19
Le Seigneur a son tr
ône dans les cieux :
sa royauté s’ét
end sur l’univers.
20
Messagers du Seigneur, bénissez-le,
invincibles porte
urs de ses ordres, *
attentifs au s
on de sa parole !
21
Bénissez-le, arm
ées du Seigneur,
serviteurs qui exécut
ez ses désirs !
22
Toutes les œuvres du Seigne
ur, bénissez-le,
sur toute l’étend
ue de son empire !
Bénis le Seigne
ur, ô mon âme !
Commentaire
Mains vides et pieds nus
Chez Jésus, il y a cette conscience que les épreuves se mêlent aux joies, que l’élan frise le découragement et que le concret se mêle à l’idéal. Sur cette route qui le mène à Jérusalem, lieu de sa Passion, cette tension entre la dureté et la beauté du chemin l’habite lui, le premier.
C’est pourquoi dans ces recommandations apparemment décousues, il est aussi bien question des besoins élémentaires que d’exigences liées à la mission confiée aux disciples. Exigences radicales que celles d’être dépouillés au-delà du minimum vital, entièrement tournés vers le lieu où se rendre, ou encore d’être dé-préoccupés du sort de ceux qui ne sont pas disposés à accueillir les messagers.
Comment entendons-nous cette urgence et cette entièreté ? Vaille que vaille, malgré les échecs et les succès, le royaume vient, empreint d’accueil, d’hospitalité, de bienveillance, de tout ce qui donne goût à la paix.
Combien cela peut-il être réconfortant de réaliser que son avancée se fait dans le concret du quotidien, dans l’interpersonnel où nous reconnaissons un « fils de paix » et dans l’accueil mutuel.
Le règne ne cesse d’advenir.