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Pour toi, je chanter
ai un chant nouveau,
pour toi, je jouerai sur la h
arpe à dix cordes,
10
pour toi qui donnes aux r
ois la victoire
et sauves de l’épée meurtrière
Dav
id, ton serviteur.
11
Délivre-m
oi, sauve-moi
de l’emprise d’un pe
uple étranger :
il dit des par
oles mensongères,
sa main est une m
ain parjure.
~
12
Que nos fils soient par
eils à des plants
bien ven
us dès leur jeune âge ; *
nos filles, par
eilles à des colonnes
sculpt
ées pour un palais !
13
Nos greniers, rempl
is, débordants,
regorger
ont de biens ; *
les troupeaux, par milli
ers, par myriades,
emplir
ont nos campagnes !
14
Nos vassaux nous rester
ont soumis,
pl
us de défaites ; *
plus de br
èches dans nos murs,
plus d’al
ertes sur nos places !
15
Heureux le pe
uple ainsi comblé !
Heureux le peuple qui a pour Die
u « Le Seigneur » !
Commentaire
Qu’est-ce qui compte le plus?
A lire ces versets, il nous est demandé d’adopter une belle éthique très protestante : être fidèle dans les petites choses pour être fidèle dans les grandes. Etre digne de confiance pour ce qui touche à l’argent trompeur, afin de se voir confier le joyau de l’Évangile. Etre digne de confiance dans les affaires qui ne nous appartiennent pas ; servir Dieu et non l’argent.
Voilà qui invite à la loyauté, à l’honnêteté, à la droiture, valeurs souvent prônées et bénéfiques pour une transparence et une équité économiques. On ne peut qu’approuver !
Sauf que... sauf que ces paroles résonnent de manière bien étrange après la parabole du gérant habile qui se sachant bientôt licencié pour cause de mauvaise gestion se fait des amis en diminuant artificiellement leurs dettes (voir versets 1-9). Voilà que le maître s’est empressé de chanter les louanges de ce gérant qui utilise l’argent pour se faire des amis en prévision des temps difficiles. Parce que ce serviteur n’est justement pas au service de l’argent, mais il sait s’en servir pour alléger les vies et améliorer les relations.
Voilà le point commun à toutes ces paroles : ce qui compte, c’est la vie relationnelle entre les humains, car en elle se niche la part divine de nos vies. Là, et non dans le profit trompeur !