1
Criez de joie pour le Seigneur, hommes justes !2
Rendez grâce au Seigneur sur la cithare,3
Chantez-lui le cantique nouveau,4
Oui, elle est droite, la parole du Seigneur ;5
Il aime le bon droit et la justice ;6
Le Seigneur a fait les cieux par sa parole,7
Il amasse, il retient l’eau des mers ;8
Que la crainte du Seigneur saisisse la terre,9
Il parla, et ce qu’il dit exista ;10
Le Seigneur a déjoué les plans des nations,11
Le plan du Seigneur demeure pour toujours,
Commentaire
A qui le dernier mot?
Le ton se fait âpre et guerrier. L’espérance est aux prises avec la réalité crue. La souffrance de Jérusalem transparaît. Le départ vers Babylone d’une grande partie de sa population lui donne le sentiment d’être une mère stérile, privée d’enfants (verset 21). Dans la gueule de Babylone, elle est comme une proie impuissante.
La confiance et l’espérance prennent corps dans le concret de nos vies et du monde. Nous savons bien que la réalité est faite d’ombre et lumière. Dans nos rêves infantiles, nous aspirons à ce que tout soit rose. Mais ce n’est jamais ainsi que vont les choses.
La confiance et l’espérance naissent de ce que Dieu vient lutter à nos côtés. Un exégète de ce texte note que «les objections de Jérusalem tombent les unes après les autres». C’est vrai. La ville se découvre aimée, riche en enfants et libérée !
Dieu ouvre des brèches dans le mur du malheur.
Sa présence, en Christ né à Noël, ne répond pas à toutes les questions. Mais de cette présence d’amour naît l’espérance, faite de courage, de confiance aussi.
Comme Jérusalem, nous découvrons qu’avec Jésus, notre avenir est ouvert.