1
Heureux l’homme dont la fa
ute est enlevée, *
et le péch
é remis !
2
Heureux l’homme dont le Seigneur ne retient p
as l’offense, *
dont l’espr
it est sans fraude !
~
3
Je me taisais et mes f
orces s’épuisaient
à gém
ir tout le jour : †
4
ta main, le jo
ur et la nuit,
pes
ait sur moi ; *
ma vigue
ur se desséchait
comme l’h
erbe en été.
5
Je t’ai fait conn
aître ma faute,
je n’ai pas cach
é mes torts. †
J’ai dit : « Je rendrai gr
âce au Seigneur
en confess
ant mes péchés. » *
Et t
oi, tu as enlevé
l’off
ense de ma faute.
6
Ainsi chacun des ti
ens te priera
aux he
ures décisives ; *
même les ea
ux qui débordent
ne pe
uvent l’atteindre.
7
Tu es un ref
uge pour moi,
mon abr
i dans la détresse ; *
de ch
ants de délivrance,
tu m’
as entouré.
~
8
« Je vais t’instruire, te montr
er la route à suivre, *
te conseill
er, veiller sur toi.
9
N’imite pas les m
ules et les chevaux
qui ne compr
ennent pas, †
qu’il faut mater par la br
ide et le mors, *
et ri
en ne t’arrivera. »
10
Pour le méchant, doule
urs sans nombre ; *
mais l’amour du Seigne
ur entourera
ceux qui c
omptent sur lui.
11
Que le Seigne
ur soit votre joie !
Exult
ez, hommes justes ! *
Hommes droits, chant
ez votre allégresse !
Commentaire
Quand Jésus fait le ménage
Si la colère de Jésus est légitime, les raisons en sont paradoxales. Il n’est pas question ici, en effet, d’hypocrisie ou d’opportunisme, ni même, malgré les apparences, de perversion des lieux. Non, il est question de zèle !
C’est vrai que derrière le zèle, il peut y avoir de l’émulation, voire une certaine compétition, et dans tous les cas beaucoup d’enthousiasme. Et s’il y avait aussi dans ce zèle une volonté de bien faire qui conduit à trop faire?
Quel zèle dénoncerait Jésus aujourd’hui dans nos Eglises, nos pratiques d’Eglise?
Que chasserait-il, que disperserait-il ? Quel perfectionnisme mettrait-il en question pour nous rappeler à la radicalité de sa Parole?
Les temples de pierre disent l’orgueil de l’homme, même s’ils manifestent également son génie d’architecte, d’artiste et de bâtisseur.
Lorsque Christ s’offre comme temple, il combat la mort et en triomphe, il bouleverse les perspectives ultimes de l’univers, il ouvre l’homme à l’espérance.
Lorsque l’Eglise se découvre puis se manifeste temple du Saint-Esprit, elle dit la présence agissante de Dieu et fait de l’humanité une communion.
Nos temples de pierre ne sont que la première étape, les signaux éveilleurs d’une compréhension plus profonde, plus essentielle de ce que le Christ, notre communauté locale, l’Eglise universelle, notre propre vie enfin, sont en fait de «temples» - lieux où Dieu habite et instaure le dialogue.