1
Le Seigneur est ma lumi
ère et mon salut ;
de qu
i aurais-je crainte ? *
Le Seigneur est le remp
art de ma vie ;
devant qu
i tremblerais-je ?
2
Si des méchants s’av
ancent contre moi
po
ur me déchirer, †
ce sont eux, mes ennem
is, mes adversaires, *
qui perdent pi
ed et succombent.
3
Qu’une armée se dépl
oie devant moi,
mon cœ
ur est sans crainte ; *
que la bataille s’eng
age contre moi,
je g
arde confiance.
4
J’ai demandé une ch
ose au Seigneur,
la se
ule que je cherche : †
habiter la mais
on du Seigneur
tous les jo
urs de ma vie, *
pour admirer le Seigne
ur dans sa beauté
et m’attach
er à son temple.
5
Oui, il me rés
erve un lieu sûr
au jo
ur du malheur ; †
il me cache au plus secr
et de sa tente,
il m’él
ève sur le roc. *
6
Maintenant je rel
ève la tête
dev
ant mes ennemis.
J’irai célébr
er dans sa tente
le sacrif
ice d’ovation ; *
je chanterai, je fêter
ai le Seigneur.
~
7
Écoute, Seigne
ur, je t’appelle ! *
Piti
é ! Réponds-moi !
8
Mon cœur m’a red
it ta parole :
« Cherch
ez ma face. » *
9
C’est ta face, Seigne
ur, que je cherche :
ne me cache p
as ta face.
N’écarte pas ton servite
ur avec colère : *
tu r
estes mon secours.
Ne me laisse pas, ne m’aband
onne pas,
Die
u, mon salut ! *
10
Mon père et ma m
ère m’abandonnent ;
le Seigne
ur me reçoit.
11
Enseigne-moi ton chem
in, Seigneur, *
conduis-moi par des ro
utes sûres,
malgré ce
ux qui me guettent.
12
Ne me livre pas à la merc
i de l’adversaire : *
contre moi se sont lev
és de faux témoins
qui so
ufflent la violence.
13
Mais j’en suis sûr, je verrai les bont
és du Seigneur
sur la t
erre des vivants. *
14
« Espère le Seigneur, sois f
ort et prends courage ;
esp
ère le Seigneur. »
Commentaire
Des choses anciennes pourtant très nouvelles !
En 537, Cyrus promulgue un édit qui renvoie les descendants des déportés hébreux dans leur pays pour le reconstruire. Après 49 ans d’exil! Cette aubaine est mentionnée au verset 3: «les premiers événements».
Le prophète ne veut pas que le peuple puisse dire, comme on le ferait aujourd’hui: «Voici encore un de ces mystérieux retournements de la politique …» (voir verset 4). Pour lui, c’est Dieu qui tient les cartes et, par la main, Cyrus – que le prophète ose appeler «son messie».
Si le peuple confesse cela, alors il est mûr pour accueillir une nouvelle étape de sa délivrance. Au moment où parle le prophète, elle est sur le point de se produire: ce sera la reconstruction du temple de Jérusalem.
Quelle pédagogie pour Israël, cet élève buté?
Si Dieu prend au sérieux les titres de fierté dont se repaît le peuple élu (versets 1-2), c’est pour les confronter à la déloyauté, à l’idolâtrie et aux trahisons qui tressent son quotidien.
Il se retient! Tolérance béate? Ou puissance d’un frein… qui correspond à celle du moteur par lequel Dieu entraîne les événements.
Le peuple, que ces reproches devraient effrayer, peut au moins découvrir que c’est l’honneur de son Seigneur qui le sauve: «Si j’agis ainsi, c’est pour moi, oui pour moi, car je ne peux pas supporter que mon Nom soit déshonoré» (verset 11).
C’est pourquoi, conscients de sa majesté et de nos manquements, nous terminons nos prières par: «Au nom de Jésus-Christ, ton Fils, notre Seigneur!»