Commentaire

Souffle d'Esprit

Quelle désillusion! Lisez-là dans le début de ce chapitre 59.
Sion, investi du nom du Seigneur, du rêve des exilés de revenir de Babylone …
Et voici qu’au retour, le droit est bafoué sur la place publique par le peuple d’Israël lui-même!
Le prophète annonce au peuple, rescapé des armées étrangères et de l’exil, qu’en raison du mal social et moral qui le ronge, il devra faire face à l’intervention de son Dieu lui-même en harnachement de guerre.
Où personne n’intervient pour rétablir le droit, Dieu lui-même combat, concerné, consterné, remué par le retrait complet de l’homme face au mal sur la place publique.
La guerre n’est pas derrière, elle est devant. Tel un déluge, Dieu emportera tout sur son passage, jusqu’au lointain des îles. Il se fera craindre, du couchant au levant du soleil.
Sacrée colère, universelle. Comment ne pas en être touchés à notre tour? Une lame de fond à la mesure du désastre communautaire.
Les moyens de l’homme moderne amplifient encore ce désastre et le poussent à son extrême, en font une menace pour toute vie.
Qui interviendra pour mettre un terme au scénario de désolation?
L’Esprit divin qui chérit la justice, le salut, la droiture, la paix, la rédemption et le retour à la vie.
L’Esprit divin qui ne cesse de souffler et d’inspirer les paroles de ceux qui disent oui à l’alliance avec Dieu, créateur et rédempteur de Jacob et de l’univers. Seigneur, délivre-nous de notre torpeur. Fais-nous sortir de l’ombre.