1
Oui, il est bon, il est doux pour des frères *2
On dirait un baume précieux,3
On dirait la rosée de l’Hermon *Temps ordinaire
Mardi
Évangile selon Luc, Chap. 14, v. 12-24
Intentions de prière proposées par le Conseil oecuménique des Eglises (COE), Intentions de prière proposées par la Communion mondiale d'Eglises réformées (CMER)
Dieu de miséricorde,
tu as dressé la table du festin de ton amour
pour tous ceux qui entendent l’appel de ta grâce,
et tu accueilles tous ceux qui sont travaillés et chargés.
Accorde-nous des cœurs humbles et reconnaissants;
et qu’en vivant dès maintenant de ta grâce,
nous héritions au dernier jour la vie éternelle,
par Jésus-Christ, notre Seigneur .
Venez maintenant
Commentaire
Une table où il y a encore de la place
« Heureux celui qui prendra part au repas dans le royaume ! » L’un des convives – face à l’invitation savoureuse des mets sur table – projette sa foi vers le suprême délice d’un horizon sublime. Tout devrait être mieux, loin des misères, des disgrâces, des doléances de ce monde pas encore accompli. La déclaration crée un délai, ouvre un temps d’attente, donne du mou à la corde de l’action.
Jésus, lui, crée des espaces, installe une urgence, ajoute des assiettes, ouvre les pans supplémentaires de sa table extensible et déploie la nappe.
Loin de remettre le repas à la gloire immatérielle de l’après, il convoque, il invite, il insiste. Maintenant.
Il y a tant « d’après » et de « pas tout de suite » qui relèguent ce « maintenant », cette demande d’amour, à un après qui laisse le temps de surseoir à l’amour. « Il faut que j'aille voir quelque chose », « que j’essaie quelque chose », « que je fasse ma vie »...
A la table de la réalité, Jésus dit qu’il y a encore des places pour aimer, pour recevoir, pour accueillir. Autour de la table du maintenant, Jésus met des chaises, des tabourets, des strapontins, des bancs supplémentaires. « Va chercher, dit-il, sur les places et dans les rues. Amène les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux. Va par les routes et les jardins. Presse les gens d’entrer. Que ma table soit remplie. » Car le repas du royaume a commencé dès maintenant, dans mon quartier, en face de moi, autour de moi. Et la table est ouverte, pleine de places. Pour servir. Pour donner. Pour partager. Pour aimer.