1
Des profondeurs je crie vers t
oi, Seigneur,
2
Seigneur, éco
ute mon appel ! *
Que ton oreille se f
asse attentive
au cr
i de ma prière !
3
Si tu retiens les fa
utes, Seigneur,
Seigneur, qu
i subsistera ? *
4
Mais près de toi se tro
uve le pardon
pour que l’h
omme te craigne.
5
J’espère le Seigneur de to
ute mon âme ; *
je l’espère, et j’att
ends sa parole.
6
Mon âme att
end le Seigneur
plus qu’un veilleur ne gu
ette l’aurore. *
Plus qu’un veilleur ne gu
ette l’aurore,
7
attends le Seigne
ur, Israël.
Oui, près du Seigne
ur, est l’amour ;
près de lui, ab
onde le rachat. *
8
C’est lui qui rachèter
a Israël
de to
utes ses fautes.
Commentaire
Lorsque ceux qui sont à table ne sont pas guéris
Jour de sabbat.
Des légistes et des pharisiens entourent la table d’un notable. Jésus entre. Un malade est devant lui, devant tous les autres. Le constat : deux guérisons sont nécessaires. Jésus commence par celle qui semble la plus urgente et pose la question nécessaire au diagnostic : « Est-il permis de guérir un malade le jour de sabbat ? » La question résonne encore sur la table des certitudes et des habitudes, sur la table de nos « il faut » et de nos « il ne faut pas ».
Gonflés de l’orgueil de leur loi et du respect des règles, les convives se taisent. Jésus vise la guérison des formalismes et des rigidités pour libérer la miséricorde, pieds et mains liés par la dureté établie du légalisme. Malades des règlements et des conventions, les convives ne peuvent rien répondre.
Et autour de la table, leur maladie persiste. Et persiste encore. Ce sera encore une dure journée de fatigue pour ceux qui – bien portants et bien assis – portent le joug grave et lourd d’un formalisme qui oublie la miséricorde.
Jésus, lui, accomplit une guérison hors de cette table, sous la table, par terre.
Il prend le malade. Il le guérit. Il le renvoie.
Ce jour de sabbat, Jésus installe une table d’amour pour un homme.
Les belles places à ta fête, Jésus, sont dans la pénombre de la discrétion et de la modestie. C’est là que tu t’es assis quand tu as marché sur nos chemins. Fais-moi entrer dans la discrète modestie de ta table, derrière ceux qui souffrent, à côté de celles qui ont besoin de toi, près de ceux et celles que je peux servir en ton nom.