28
Tu donnes : e
ux, ils ramassent ;
tu ouvres la m
ain : ils sont comblés.
29
Tu caches ton vis
age : ils s’épouvantent ;
tu reprends leur souffle, ils expirent
et reto
urnent à leur poussière.
30
Tu envoies ton so
uffle : ils sont créés ;
tu renouvelles la f
ace de la terre.
31
Gloire au Seigne
ur à tout jamais !
Que Dieu se réjou
isse en ses œuvres !
32
Il regarde la t
erre : elle tremble ;
il touche les mont
agnes : elles brûlent.
33
Je veux chanter au Seigne
ur tant que je vis ;
je veux jouer pour mon Die
u tant que je dure.
34
Que mon poème lui s
oit agréable ;
moi, je me réjou
is dans le Seigneur.
35
Que les pécheurs dispar
aissent de la terre !
Que les imp
ies n’existent plus !
Bénis le Seigne
ur, ô mon âme !
Commentaire
Engagés dans ses miracles
Il fait soif. Soif de paroles vraies, qui relèvent. Soif d’espérance, de justice, d’amitié, de tout ce qui fait qu’on se sent bien. Soif de ces parenthèses de Dieu qui surviennent en marchant. Et Jésus les leur donne. Il accueille. Il est là pour eux. Attentif, il a de la sollicitude. Il pourrait se dérober, se tenir à l’écart. Au contraire, il habite les lieux ouverts, chemins et montagnes, villes et villages.
Et il fait faim aussi. On a beau spiritualiser. Le corps s’impose. La rude réalité est là. Le royaume est déjà là, oui, mais il est aussi pour demain. Déjà et pas encore. Et l’on vit cette tension entre les deux. Les disciples, eux, ramènent Jésus à l’évidence: «C’est tard, ils doivent manger.» Remets-les sur terre, s’il te plaît. Là, on arrête les discours.
Mais Jésus va impliquer les disciples dans un miracle, il va les pousser un peu plus loin dans l’espace et le temps du royaume. Les paroles vont devenir acte.
Lorsqu’on ose, avec les paroles, avec les discours, avec les prières et les cultes, rejoindre l’action vraie, le don authentique, le partage: des miracles se produisent, et Jésus est là, à les faire avec nous. Il nous engage dans l’espace du royaume. Et l’on est bien.
Heureux les fous!