1
Alléluia !
Louez le n
om du Seigneur,
louez-le, servite
urs du Seigneur
2
qui veillez dans la mais
on du Seigneur,
dans les parvis de la mais
on de notre Dieu.
3
Louez la bont
é du Seigneur,
célébrez la douce
ur de son nom.
4
C’est Jacob que le Seigne
ur a choisi,
Israël dont il a f
ait son bien.
5
Je le sais, le Seigne
ur est grand :
notre Maître est plus gr
and que tous les dieux.
6
Tout ce que veut le Seigne
ur, il le fait *
au ciel et sur la terre,
dans les mers et jusqu’au f
ond des abîmes.
7
De l’horizon, il fait mont
er les nuages ; †
il lance des éclairs, et la plu
ie ruisselle ; *
il libère le vent qu’il ten
ait en réserve.
8
Il a frappé les aîn
és de l’Égypte,
les premiers-nés de l’h
omme et du bétail.
9
Il envoya des signes et des prodiges,
chez toi, t
erre d’Égypte, *
sur Pharaon et to
us ses serviteurs.
10
Il a frappé des nati
ons en grand nombre
et fait périr des r
ois valeureux :
11
(Séhon, le roi des Amorites, Og, le r
oi de Basan,
et tous les roya
umes de Canaan ;)
12
il a donné leur pa
ys en héritage,
en héritage à Isra
ël, son peuple.
~
Commentaire
Tu as raison
Fascinante largesse d’esprit d’un apôtre souvent décrié pour son intransigeance ! Dans les débats qui agitent la première génération chrétienne, entre autres dans celle du respect ou non des règles alimentaires juives, Paul renvoie chacun à sa propre conviction. Tu respectes les interdits alimentaires ? Tu as raison. Tu ne respectes pas les interdits alimentaires ? Tu as raison.
Cette double affirmation ne conduit pas à une hypertrophie du moi (j’ai raison puisque je suis à moi-même ma propre autorité et ma propre référence). Pas plus qu’elle ne conduit à une relativisation des opinions contraires (toutes les opinions se valent).
Cette double approbation renvoie à ce « au nom de quoi » tel ou tel comportement rend compte.
Dans les deux cas, c’est pour le Seigneur, c’est-à-dire dans le but de rendre gloire, non à un comportement humain particulièrement héroïque ou particulièrement libéral, mais de rendre gloire à Dieu.
Ainsi, une même inspiration par l’amour de Dieu peut provoquer chez l’un ou chez l’autre des décisions éthiques opposées. Mais l’essentiel est atteint, tant que les tenants de ces positions ne s’excommunient pas, c’est-à-dire tant qu’ils sont capables de reconnaître que l’autre est aussi enfant aimé de Dieu.