9 octobre 2017
Lundi 9 Octobre 2017
Temps
Temps ordinaire
Semaine
Lundi
Complément
Psaume
Psaume 102 (101), 2-18
Ils passent. Tu demeures
Lectures du jour
Évangile selon Luc, Chap. 8, v. 40-56...............................................40Tout le monde attendait Jésus de l'autre côté du lac. Quand il revient, la foule l'accueille. 41À ce moment-là, un homme arrive. Il s'appelle Jaïrus. C'est le chef d'une maison de prière. Il se jette aux pieds de Jésus et lui demande de venir dans sa maison. 42En effet, sa fille unique, qui a douze ans, est mourante. Sur la route Jésus est presque étouffé par la foule. 43Il y a là une femme qui est malade. Depuis douze ans, elle perd du sang. Elle a dépensé tout son argent chez les médecins, mais personne n'a pu la guérir. 44Elle arrive derrière Jésus et elle touche le bord de son vêtement. Aussitôt son sang s'arrête de couler. 45Jésus demande : « Qui m'a touché ? » Tous répondent : « Ce n'est pas nous ! » Pierre dit à Jésus : « Maître, ce sont les gens autour de toi qui te serrent ! » 46Mais Jésus dit : « Quelqu'un m'a touché. Oui, j'ai senti qu'une force était sortie de moi. » 47La femme voit qu'elle ne peut pas rester cachée. Alors, en tremblant, elle vient se jeter aux pieds de Jésus. Devant tout le monde, elle raconte pourquoi elle a touché Jésus et comment elle a été guérie tout de suite. 48Jésus lui dit : « Ta foi t'a sauvée, va en paix ! » 49Pendant que Jésus dit cela, quelqu'un arrive de chez Jaïrus, le chef de la maison de prière. Il lui dit : « Ta fille est morte, ne dérange plus le maître ! » 50Jésus l'entend et il dit à Jaïrus : « N'aie pas peur ! Crois seulement, et ta fille sera sauvée ! » 51Jésus arrive à la maison. Avec lui, il laisse entrer seulement Pierre, Jean et Jacques avec le père et la mère de la petite fille. 52Tous les gens pleurent et ils sont dans le deuil à cause d'elle. Jésus leur dit : « Ne pleurez pas ! Elle n'est pas morte, elle dort. » 53Les gens se moquent de lui. En effet, ils savent qu'elle est morte. 54Mais Jésus prend la main de la petite fille et il l'appelle en disant : « Mon enfant, réveille-toi ! » 55Elle revient à la vie et elle se lève tout de suite. Jésus commande de lui donner à manger. 56Ses parents sont vraiment très étonnés, mais Jésus leur donne cet ordre : « Ne dites à personne ce qui s'est passé ! »
Sujets de prière
Intentions de prière proposées par le Conseil œcuménique des Eglises (COE), Intentions de prière proposées par la Communion mondiale d’Eglises réformées (CMER)
Oraison
Père des cieux,
toi qui donnes la vie et la santé,
réconforte et soulage tes serviteurs malades
et donne ta force de guérison
à ceux qui les assistent.
Accorde-nous dans ta miséricorde
d’être guéris de toute infirmité
et de te connaître dans la puissance
de la vie immortelle du Christ,
lui qui vit et règne avec toi et le Saint-Esprit,
un seul Dieu, maintenant et toujours.
Cantique 42-01(du recueil Alléluia)
O mon âme, magnifie
Commentaire
Vivantes
Une fillette aux portes de la mort, la foule oppressante, écrasante qui entrave la marche de Jésus et le geste d’une femme souffrant de pertes de sang. Alors qu’il est prêt à répondre à la demande désespérée de Jaïrus, Jésus arrive trop tard. La mort a déjà fait son œuvre, la maison de Jaïrus est en deuil.
Dans la foule, la femme a tout essayé pour guérir de son mal. Elle a tout perdu, elle est acculée, Jésus est son dernier recours.
Deux femmes qui n’ont rien en commun si ce n’est une situation sans issue.
L’intervention miraculeuse de Jésus - qu’elle soit indirecte, par le biais du vêtement touché pour la femme, ou directe, par le «réveil» de l’enfant - ne gomme en rien la détresse qui la précède. C’est peut-être bien ce constat – d’être face à une impasse qui timidement ouvre le chemin à la foi – qui laisse naître le sentiment que rien n’est impossible à Dieu.
Si elle est certitude, confiance fondamentale, la foi n’est jamais une assurance. Elle ne nous garantit pas une existence paisible, à l’abri du mal. Dans notre vie, nous avons parfois l’impression que la terre se dérobe sous nos pieds, qu’il suffit d’un rien pour que tout s’écroule. Reste alors le cri de la foi, cet appel à Dieu pour recevoir la force de continuer le chemin et de renouer avec la vie.