Commentaire

Tout n'était pas lisse.

Alors qu'on s'attendrait à ce que « tout baigne », Paul et Barnabé se séparent.
Ce dernier veut seconder Marc dans la mission qu'ils s'apprêtent à effectuer dans les villes où ils avaient prêché. Mais Paul n'oublie pas que Marc les avait quittés en Pamphylie, apparemment dans des conditions peu paisibles.
D'une mission, on en arrive à deux : une première avec Paul et Silas et une deuxième avec Barnabé et Marc.
Plutôt que d'être un appauvrissement, cette séparation va avoir un effet multiplicateur, comme nous le verrons dans la suite du récit. C'est au cours de ce voyage – nous en lirons le récit dès demain – que Paul va faire la connaissance de Timothée qui sera un fervent évangéliste et un disciple fidèle de l’apôtre jusqu'au bout.
Dans ces contrées, Paul fonde son enseignement sur les décisions du « concile de Jérusalem », qui n'astreignent plus les chrétiens du monde dit « païen » aux rites et traditions juifs. Aussi, la foi des fidèles s'affermit et les Eglises deviennent solides.

Qui a dit que Dieu ne peut pas produire de miracles là même où s'expriment nos divisions ? Ne faudrait-il pas, quelques fois en Eglise, savoir se dire les choses sans détour par souci de congruence et d'authenticité, au risque de se séparer pour mieux se retrouver ?
En tout cas, une chose est sûre: ce n'est pas notre pureté, mais c'est Dieu seul qui est le garant du succès de nos engagements.