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Mon Dieu, viens me délivrer ;3
Qu’ils soient humiliés, déshonorés,4
que l’humiliation les écrase,5
Mais tu seras l’allégresse et la joie6
Je suis pauvre et malheureux,Temps ordinaire
Mardi
Intentions de prière proposées par le Conseil œcuménique des Eglises (COE), Intentions de prière proposées par la Communion mondiale d’Eglises réformées (CMER)
Dieu tout-puissant,
c’est pour notre rédemption
que ton Fils bien-aimé a volontairement souffert
la honte et l’agonie de la croix.
Donne-nous le courage de prendre notre croix
et de marcher à sa suite,
lui qui vit et règne avec toi et le Saint-Esprit,
un seul Dieu, dans les siècles des siècles.
O Jésus, ta croix domine
Commentaire
Qui perd gagne
C'est un jeu dont la règle principale, définie à l'avance, décide d'attribuer la victoire au dernier. Un jeu pas très prisé par notre monde contemporain qui aurait plutôt tendance à changer la règle en cours de jeu pour garantir la victoire au premier.
Rappelons-nous la ferme consigne que donne Jésus aux disciples : « Chut ! Ne dites rien à personne ! ». Après les difficultés à éveiller la foi des disciples, on aurait pu imaginer une autre réaction de la part de Jésus.
C'est que les gens ne sont pas prêts à entendre la confession d’une messianité souffrante, d’un Seigneur qui se livre lui-même. Qui plus est, les disciples ne sont pas prêts eux-mêmes à en témoigner. Pierre ne tardera pas à rabrouer Jésus juste après l’avoir honoré de ses déclarations. Preuve qu'il n'a pas encore compris, et donc n’est pas mûr pour le témoignage.
C’est à ce moment que Jésus souligne l'importance de ne pas avoir honte de lui et de ses paroles (v. 38). C'est ainsi qu’il faut comprendre l’instruction « Qu’il prenne sa croix et me suive ! », allusion au risque évident du témoignage.
Au fond, Jésus demande de la cohérence entre la foi du disciple et sa vie, au milieu d'une génération qui chercherait à l’en détourner. Le souci de Jésus, c'est que sa Parole, son Evangile, soient annoncés. C'est plus important pour lui que richesse, détresse ou pauvreté. Le gagnant, c'est ce « dernier », ce « perdant » qui reste fidèle au Seigneur qui met en nous la Vie, nous transfuse la sienne, ni plus ni moins.