13
C’est toi qui as cré
é mes reins,
qui m’as tissé dans le s
ein de ma mère.
14
Je reconnais devant toi le prodige,
l’être étonn
ant que je suis : *
étonnantes sont tes œuvres
toute mon
âme le sait.
15
Mes os n’étaient pas cach
és pour toi *
quand j’étais façonné dans le secret,
modelé aux entr
ailles de la terre.
16
J’étais encore inachev
é, tu me voyais ; *
sur ton livre, tous mes jours étaient inscrits,
recensés avant qu’un se
ul ne soit !
~
17
Que tes pensées sont pour m
oi difficiles,
Dieu, que leur s
omme est imposante !
18
Je les compte : plus nombre
uses que le sable !
Je m’éveille : je suis enc
ore avec toi.
23
Scrute-moi, mon Dieu, tu saur
as ma pensée ;
éprouve-moi, tu connaîtr
as mon cœur.
24
Vois si je prends le chem
in des idoles,
et conduis-moi sur le chem
in d’éternité.
Commentaire
La fin du monde ? Un commencement !
Nous attendons des cieux nouveaux !
Une terre nouvelle ! La justice !
Voilà la promesse.
Elle est bien plus belle, elle offre surtout de bien plus heureuses perspectives que celles des gens qui, parlant de fin du monde, nous laissent devant l’image d’un champ de ruines, avec sur les épaules des brantes d’accusations, de culpabilité et de regrets.
Non ! Apocalypse au sens biblique – car ce feuillet de lettre apostolique ressortit au genre littéraire « apocalypse » fréquemment utilisé dans les écrits du christianisme premier – n’est pas synonyme de cataclysme, mais au contraire une fenêtre ouverte sur la vie nouvelle. Demandons plutôt à l’Esprit de faire de nous des ouvreurs de fenêtres, afin que l’air frais de l’espérance se mette à souffler sur l’Eglise, et de là sur le monde.
L’apôtre, l’Evangile – Dieu somme toute ! – nous conduisent à un seuil, duquel nous pouvons déjà contempler ce monde promis par le Père, accompli par le Fils et révélé par l’Esprit. Quelle merveille !
Cette vision nous invite à la précaution, au discernement, à la fermeté, à la « patience impatiente » de ceux qui savent où ils vont.