2
Quand je cr
ie, réponds-moi,
Die
u, ma justice !
Toi qui me lib
ères dans la détresse,
pitié pour moi, éco
ute ma prière !
3
Fils des hommes,
jusqu’où irez-vous dans l’ins
ulte à ma gloire, *
l’amour du néant et la co
urse au mensonge ?
4
Sachez que le Seigneur a mis à p
art son fidèle,
le Seigneur entend quand je cr
ie vers lui.
5
Mais vous, trembl
ez, ne péchez pas ;
réfléchissez dans le secret, f
aites silence.
6
Offrez les offr
andes justes
et faites confi
ance au Seigneur.
7
Beaucoup demandent :
« Qui nous fera v
oir le bonheur ? » *
Sur nous, Seigneur, que s’illum
ine ton visage !
8
Tu mets dans mon cœ
ur plus de joie
que toutes leurs vend
anges et leurs moissons.
9
Dans la paix moi aussi, je me co
uche et je dors, *
car tu me donnes d’habiter, Seigneur,
se
ul, dans la confiance.
Commentaire
Psaume de reconnaissance
C’est bien d’un psaume dont il s’agit: la structure en est pareille. Saisi par l’Esprit qui est joie, le prophète a pris sa lyre … C’est la joie qui s’exprime librement lorsque le prophète, le peuple, le lecteur d’aujourd’hui prennent conscience de la délivrance que Dieu offre. C’est à la fois la re-connaissance de l’action de Dieu et la gratitude pour le bienfait reçu et la bonté témoignée.
Dans le cœur de Dieu, la consolation a pris la place de la colère. Le salut associé à l’eau est sans doute une allusion à la célèbre fontaine de Siloé – dont l’évangile de Jean évoque les vertus guérisseuses pour l’aveugle né – qui distribue l’eau à Jérusalem, à l’opposé des fleuves destructeurs de l’Assyrie.
La politique insensée du roi Achaz avait provoqué en effet la déportation et par là-même privé le peuple de cette eau symbole de la grâce de Dieu. Esaïe redit avec force que le seul salut possible, tant pour les individus que pour Israël et les nations, c’est Dieu, et qu’il convient de l’acclamer comme tel en épanchant devant lui notre cœur.