1
Heureux qui craint le Seigneur2
Tu te nourriras du travail de tes mains :3
Ta femme sera dans ta maison4
Voilà comment sera béni5
De Sion, que le Seigneur te bénisse !6
et tu verras les fils de tes fils.Temps ordinaire
Vendredi
Livre de Jérémie, Chap. 36, v. 1-8
Intentions de prière proposées par le Conseil oecuménique des Eglises (COE), Intentions de prière proposées par la Communion mondiale d'Eglises réformées (CMER)
Père tout-puissant,
tu as livré ton Fils unique pour nos péchés
et tu l’as ressuscité pour notre justification.
Purifie-nous du levain de méchanceté,
pour que nous puissions te servir toujours
par une vie pure et authentique.
Nous te le demandons par Jésus-Christ, notre Seigneur,
qui vit et règne avec toi et le Saint-Esprit,
un seul Dieu dans les siècles des siècles.
Vous tous les peuples de la terre
Commentaire
Du livre à la Parole
Ce matin (ou ce soir), vous avez décidé de prendre un peu de temps pour Dieu, temps de silence et de méditation, de prière et de recul par rapport à vos activités quotidiennes.
Vous ouvrez votre bible, lisez ces textes antiques. Vous vous retrouvez dans le temple de Jérusalem un jour de jeûne solennel de novembre 605 avant Jésus-Christ, dépaysé dans le temps et l’espace… avec peut-être cette question : « Comment cette lecture peut-elle me rejoindre et m’aider à vivre ? »
Dans le récit d’aujourd’hui, nous assistons au passage de la parole proclamée « en direct » par le prophète au « rouleau », au livre qui consigne ces paroles et peut être proclamé ou lu en tous lieux et en tous temps. Il y a là certainement la perte de la parole incarnée par la personne du prophète, la parole vive, mais aussi la possibilité qu’a cette parole de dépasser celui qui la profère pour résonner dans d’autres situations. La preuve : plus de 2500 ans après, vous la méditez encore !
Passage de la parole au livre… pour que nous puissions, nous lecteurs, transformer le livre en Parole, retrouver derrière les mots et récits la parole vive du prophète, mais surtout par la méditation du livre trouver notre propre parole inspirée dans le brouhaha des nouvelles de notre monde.