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Criez de joie pour le Seigneur, hommes justes !2
Rendez grâce au Seigneur sur la cithare,3
Chantez-lui le cantique nouveau,4
Oui, elle est droite, la parole du Seigneur ;5
Il aime le bon droit et la justice ;6
Le Seigneur a fait les cieux par sa parole,7
Il amasse, il retient l’eau des mers ;8
Que la crainte du Seigneur saisisse la terre,9
Il parla, et ce qu’il dit exista ;10
Le Seigneur a déjoué les plans des nations,11
Le plan du Seigneur demeure pour toujours,
Commentaire
First things first (L’essentiel d’abord!)
Le Christ d’abord, avant tout! Celui qui incarne le Dieu vivant pour nous et l’homme accompli pour Dieu.
La figure dynamique en qui la vie du croyant, l’Eglise, l’univers entier trouvent sens et perspective.
Celui qui montre, au prix de sa vie, dans l’éclat de sa gloire, les chemins de la paix. Et c’est fait! C’est derrière! C’est acquis!
Il n’y a pas à conquérir ce que Dieu a déjà donné!
Seulement à le reconnaître, se l’approprier.
Pas si simple…
Il faut pour cela que le croyant - l’Eglise - résiste à la tentation de chercher son salut sur d’autres chemins (que l’apôtre ne nomme pas encore).
Tout le poids, toute l’autorité de son ministère ne sont pas de trop pour allumer ce signal d’alerte, pour appuyer cet avertissement!
Dans nos vies personnelles et ecclésiales aussi, il est facile de s’écarter du Christ, d’être tenté d’emprunter à côté, en plus, en complément, d’autres voies qui nous paraissent porteuses d’espoir et d’avenir.
Toujours le «phare christique» court le risque de voir sa lumière élargie, diluée, voire dissoute par d’autres «lumières» plus proches, plus attirantes, moins exigeantes, mais peut-être aveuglantes… Peut-on être plus précis?