1
Je chanterai just
ice et bonté : *
à toi mes h
ymnes, Seigneur !
2
J’irai par le chem
in le plus parfait ; *
quand viendras-t
u jusqu’à moi ?
Je marcherai d’un cœ
ur parfait
avec ce
ux de ma maison ; *
3
je n’aurai pas m
ême un regard
pour les prat
iques démoniaques.
Je haïrai l’acti
on du traître
qui n’aura sur m
oi nulle prise ; *
4
loin de m
oi, le cœur tortueux !
Le méchant, je ne veux p
as le connaître.
5
Qui dénigre en secr
et son prochain,
je le réduir
ai au silence ; *
le regard hautain, le cœ
ur ambitieux,
je ne pe
ux les tolérer.
6
Mes yeux distinguent les hommes s
ûrs du pays :
ils sièger
ont à mes côtés ; *
qui se conduir
a parfaitement
celui-l
à me servira.
7
Pas de siège, parmi ce
ux de ma maison,
pour qui se l
ivre à la fraude ; *
impossible à qui prof
ère le mensonge
de ten
ir sous mon regard.
8
Chaque matin, je réduir
ai au silence
tous les coup
ables du pays, *
pour extirper de la v
ille du Seigneur
tous les aute
urs de crimes.
Commentaire
Rencontre providentielle
Tout est en place pour que la rencontre ait lieu entre Saül et Samuel qui en sait assez, lui, pour réaliser que ce n’est pas le fruit du hasard. Ou alors, que le ‘hasard’ s’appelle Dieu !..
Le texte hébreu nous dit : « Dieu avait découvert l’oreille de Samuel » (v. 15). Comme si Dieu écartait les mèches de cheveux qui bouchent l’ouïe. Quelle délicatesse dans l’image suggérée !
Samuel prend le temps de préparer l’onction de Saül : temps du repas qui restaure le corps ; d’écarter le souci – les ânesses sont retrouvées… – en allégeant le cœur du jeune Saül ; de présenter le jeune homme aux invités ; enfin de deviser pendant la nuit. Ces divers temps sont précieux pour la naissance d’une vocation.
Saül, lui, ne saisit pas ce qui se prépare. Sa réaction (v. 21) rappelle celle d’autres hommes qui, bien qu’appelés par Dieu, doutent d’être la personne qu’il faut à cette place (cf. Moïse, Jérémie). Puisqu’il parle comme eux, c’est qu’il est comme eux un appelé de Dieu.
Oui, dans cette rencontre, Dieu est là, à travers Samuel qui écoute Dieu et agit avec sagesse pour accompagner les débuts de Saül.
Et – pourquoi pas ? – puissions-nous être à notre tour l’un de ces croyants « qui laisse Dieu lui découvrir l’oreille » ! Le monde a besoin d’hommes et de femmes qui sachent discerner et accompagner des vocations naissantes.