6 mars 2019
Mercredi 6 Mars 2019
Temps
Temps du carême
Semaine
Mercredi des Cendres
Complément
Psaume
Psaume 102 (101), 2-18
Ils passent. Tu demeures
Lectures du jour
2 Corinthiens chapitre 5, 20 à 6, 2 ______________________________20C'est donc de la part du Christ que nous prenons la parole. En réalité, par nous, c'est Dieu lui-même qui vous lance un appel : au nom du Christ, acceptez d'être réconciliés avec Dieu. Cela, nous vous le demandons avec force. 21Le Christ était sans péché, mais Dieu l'a chargé de notre péché. Alors maintenant, par le Christ, Dieu nous a rendus justes. 1Nous qui travaillons avec Dieu, nous vous le demandons : ne gaspillez pas les dons que vous avez reçus de lui. 2En effet, Dieu a dit : « Au bon moment, j'ai entendu ta prière. Quand le jour du salut est arrivé, je suis venu à ton secours. » Eh bien, maintenant, c'est vraiment le bon moment, maintenant, c'est le jour où Dieu nous sauve.
Sujets de prière
Intentions de prière proposées par le Conseil oecuménique des Eglises (COE), Intentions de prière proposées par la Communion mondiale d'Eglises réformées (CMER)
Oraison
Seigneur Dieu,
tu aimes toutes tes créatures
et tu ne ressens de mépris pour aucune de tes œuvres:
ne regarde pas nos péchés
mais renouvelle-nous par ton Esprit,
afin que nous accueillions avec gratitude ce temps favorable,
ce temps de retour vers toi
et de réconciliation entre nous tes enfants.
Par le Christ, notre Seigneur.
Cantique 33-02 (du recueil Alléluia)
Voici l'annonce du salut
Commentaire
« Le mot qui tue »
Réconciliation... Réconciliation ? Réconciliation ! Et pas avec n’importe qui : avec Dieu lui-même !
N’empêche que ce mot reste pour nous difficile à intégrer dans nos vies.
Certes, nous sommes de nouvelles créatures, en Christ, nous dit Paul. Mais nous restons humains, et la réconciliation n’est pas une mince affaire, même avec Dieu.
D’ailleurs, le développement que nous lisons ici est ardu à comprendre. Peut-être pourrions-nous dire plus simplement, sans entrer dans le domaine du sacrifice - dont nous connaissons peu les tenants et aboutissants - que la crucifixion et la mort que Jésus a vécues étaient normalement destinées à des gens reconnus coupables. Jésus avait donc là le statut de pécheur.
La Bonne Nouvelle est qu’il a pris ce statut sur ses épaules et l’a revêtu à notre place, assumant ainsi notre humanité et nos manquements.
Sa mort ET sa résurrection sont réconciliation entre Dieu et nous.
Reste que ce mot nous heurte : nous rêvons d’une justice qui punisse les coupables et protège les justes. Faut-il donc que nous acceptions tout, que nous pardonnions tout ? Commençons plutôt à nous réconcilier avec nous-mêmes et avec Dieu, en intégrant la Bonne Nouvelle dans notre vie. Le reste viendra de lui-même.