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Il appela sur le pays la famine,17
Mais devant eux il envoya un homme,18
On lui met aux pieds des entraves,19
il souffrait pour la parole du Seigneur,20
Le roi ordonne qu’il soit relâché,21
Il fait de lui le chef de sa maison,22
pour que les princes lui soient soumis,23
Alors Israël entre en Égypte,24
Dieu rend son peuple nombreux25
ceux-là, il les fait se raviser,26
Mais il envoie son serviteur, Moïse,27
pour annoncer des signes prodigieux,
Commentaire
Aller jusqu’à bénir l’épreuve ?
Dans son épître aux Romains, Paul s’attache à nous expliquer comment Dieu sauve l’homme perdu, quel qu’il soit. Et Dieu sait si, aujourd’hui, nous avons besoin d’être sauvés.
De quoi ?
D’abord du désespoir. La plupart de nos contemporains ont perdu tout espoir quant à l’avenir de notre monde. Ils ne croient plus qu’un amour vrai soit possible. Beaucoup ont renoncé à trouver un sens à leur vie. Pourtant, ils aspirent à trouver au moins un peu de paix intérieure et même de la plénitude. Mais au lieu de cela, ils errent çà et là et se perdent dans des futilités et des désirs inassouvis.
Selon Paul, l’Esprit de Dieu vient ressusciter en nous l’espérance et faire naître en nous une joie nouvelle. Oui, le mal existe. Oui, il y a des dangers qui nous menacent. Oui, c’est difficile d’y croire encore. Mais nous ne sommes pas seuls : nous pouvons poser notre confiance en Dieu. TOUT est dans sa main. Plus que cela même : Le plus cher désir de Dieu est que nous ayons part à sa gloire, c’est-à-dire que nous goûtions en nous à sa présence pure en cet endroit même où, au plus profond de nous, se trouve la source de notre être.
Puis, l’apôtre va encore plus loin : Alors que tout être normalement constitué devrait tout faire pour éviter l’épreuve, nous autres croyants pouvons l’accueillir comme une grâce. Et nous pouvons même nous en réjouir, car elle nous donne l’occasion de vérifier la qualité de notre espérance envers et contre tout.
C’est peut-être aussi cela aimer ses ennemis et bénir ceux qui nous maudissent (selon Mt 5,44).