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Délivre-moi, Seigneur, de l’homme mauvais,3
contre ceux qui préméditent le mal4
qui dardent leur langue de vipère,5
Garde-moi, Seigneur, de la main des impies,6
les arrogants qui m’ont tendu des pièges ;7
Je dis au Seigneur : « Mon Dieu, c’est toi ! »8
Tu es la force qui me sauve, Maître, Seigneur ;9
Ne cède pas, Seigneur, au désir des impies,13
Je le sais, le Seigneur rendra justice au malheureux,14
Oui, les justes rendront grâce à ton nom,
Commentaire
Une sagesse généreuse et aimante
« Mon enfant, attache-toi à l’intelligence et à la réflexion !
Qu’elles soient la beauté de ton âme et la grâce de ton souffle.
Quand c’est en ton pouvoir, ne refuse pas ta main à qui en a besoin. »
« Mon fils ! Ma fille ! » Pas d’instruction sans affection.
Une sagesse généreuse qui s’invite dans ta vie : rythmant activité et repos, elle en garantit la qualité. Plus encore : l’Eternel se lie à elle pour être force et protection. L’Ecriture nous enseigne que les sages le sont par leur humilité, vertu fondamentale qui sait à quel point tout est grâce.
Ainsi est-il question de ces « intelligents et réfléchis » dont Dieu bénit la maison et qui répandent cette bénédiction autour d’eux. Disponibles pour faire du bien selon leur pouvoir (v. 27), généreux et prompts à donner (v. 28), veillant sur leurs pensées et leurs paroles (v. 29), lucides quant aux motivations secrètes qui peuvent les animer (v. 30), ils se tiennent en garde contre la violence, agie ou subie, et ses variantes perverses (v. 31). Dans une vie d’incertitudes et d’embûches, confiants, ils restent libres. C’est à de tels « justes », qui le sont « par grâce » et le manifestent par leurs actes, que va la faveur de l’Eternel.