1
Oracle du Seigne
ur à mon seigneur :
« Si
ège à ma droite, *
et je fer
ai de tes ennemis
le marchepi
ed de ton trône. »
2
De Sion, le Seigne
ur te présente
le sc
eptre de ta force : *
« Domine jusqu’au cœ
ur de l’ennemi. »
3
Le jour où par
aît ta puissance,
tu es prince, éblouiss
ant de sainteté : *
« Comme la rosée qui n
aît de l’aurore,
je t’
ai engendré. »
4
Le Seigne
ur l’a juré
dans un serm
ent irrévocable : *
« Tu es pr
être à jamais
selon l’ordre du r
oi Melkisédek. »
5
À ta droite se ti
ent le Seigneur : *
il brise les rois au jo
ur de sa colère.
6
Il juge les nations ; les cadavres s'entassent :
partout sur la terre, il a écrasé des têtes.
7
Au torrent il s’abre
uve en chemin, *
c’est pourquoi il redr
esse la tête.
Commentaire
Un chant nouveau
Les décors de Noël sont en passe d’être rangés jusqu’au mois de décembre. Mais les cantiques de la fête murmurent encore dans notre cœur : « D’un cœur joyeux chantez !... », « Je viens à vous du haut des cieux … », « Nuit lumineuse, nuit bienheureuse », et combien d’autres, plus populaires …
Cela suscite de beaux souvenirs, réveille des nostalgies et remue l’espérance enfouie. Esaïe invite à entonner un « chant nouveau » qui dure toute l’année : celui qui célèbre Dieu avec la création et tous les croyants. Car sa grandeur est trop souvent oubliée. Alors sa colère, qui n’est que le revers de son amour, se déchaîne : mais ce n’est jamais son dernier mot.
Si notre louange est mince, n’est-ce pas parce que nous voyons Dieu anodin ? Aurions-nous un Seigneur petit ? Avons-nous oublié sa puissance de création, l’immense force de son amour que rien ne rebute ? N’aurions-nous donc aucun motif de reconnaissance et d’humilité ?
Il arrive que parfois nous n’ayons pas le cœur à chanter, nous n’allions pas bien, et le monde non plus. Mais ne nous laissons pas aveugler par le mal.
Tout en le combattant, sachons que ce n’est pas lui qui aura le dernier mot de la vie.
Oui, peuple des croyants, réveille-toi, lève-toi et ouvre ton cœur à celui qui vient ! Que Dieu dirige ton regard sur l’Enfant qu’il nous donne afin que tu découvres en lui l’immense majesté de sa grâce.