1
Alléluia !
Il est bon de fêt
er notre Dieu,
il est beau de chant
er sa louange !
2
Le Seigneur rebât
it Jérusalem,
il rassemble les déport
és d’Israël ;
3
il guér
it les cœurs brisés
et s
oigne leurs blessures.
4
Il compte le n
ombre des étoiles,
il donne à chac
une un nom ;
5
il est grand, il est f
ort, notre Maître :
nul n’a mesur
é son intelligence.
6
Le Seigneur él
ève les humbles
et rabaisse jusqu’à t
erre les impies.
7
Entonnez pour le Seigne
ur l’action de grâce,
jouez pour notre Die
u sur la cithare !
8
Il couvre le ci
el de nuages,
il prépare la plu
ie pour la terre ;
il fait germer l’h
erbe sur les montagnes
et les plantes pour l’us
age des hommes ;
9
il donne leur pât
ure aux troupeaux,
aux petits du corbea
u qui la réclament.
10
La force des chevaux n’est p
as ce qu’il aime,
ni la vigueur des guerri
ers, ce qui lui plaît ;
11
mais le Seigneur se plaît
avec ce
ux qui le craignent,
avec ceux qui esp
èrent son amour.
Commentaire
La résurrection comme force
Dans ce passage, Paul explique les conséquences du déni de la résurrection des morts et, à l’inverse, ce qu’implique dans notre vie de foi le fait de croire en la résurrection. C’est une invitation à nous demander comment nous traduisons cela dans notre vie chrétienne : quels sont les changements apportés à notre perception de la vie, à notre manière d'être et de nous comporter avec ceux qui nous entourent ?
Paul avait appris qu'à Corinthe, on baptisait des morts. Il explique alors aux Corinthiens qu'on ne peut pas baptiser les morts tout en professant que la mort constitue la fin de tout puisqu’il n’y aurait pas de résurrection !
Abordant la question du baptême, l'apôtre touche un aspect cher au cœur des Corinthiens : ceux-ci voyaient en lui le signe distinctif et identitaire de l’agrégation à leur communauté. Paul leur montre alors que le baptême n'a de sens que dans la foi en la résurrection des morts, qui prend sa source en celle de la résurrection du Christ.
A cet argument Paul ajoute celui de son histoire personnelle, de son expérience vécue : la mission qu’il accomplit s’est révélée pour lui source de dangers multiples, de combats souvent. Il fait voir alors quel est le sens de son apostolat, comment celui-ci s'enracine dans l’espérance de la résurrection.
Pour nous aussi, appelés que nous sommes à imiter l’apôtre – comme il se dit lui-même imitateur du Christ – la croyance en la résurrection doit s’intégrer à notre expérience et notre espérance.