2
Comme un c
erf altéré
ch
erche l’eau vive, *
ainsi mon
âme te cherche
t
oi, mon Dieu.
3
Mon âme a s
oif de Dieu,
le Die
u vivant ; *
quand pourr
ai-je m’avancer,
par
aître face à Dieu ?
4
Je n’ai d’autre p
ain que mes larmes,
le jo
ur, la nuit, *
moi qui chaque jo
ur entends dire :
« Où est-
il ton Dieu ? »
5
Je me souviens,
et mon
âme déborde : *
en ce temps-là,
je franchiss
ais les portails !
Je conduisais vers la mais
on de mon Dieu
la multit
ude en fête, *
parm
i les cris de joie
et les acti
ons de grâce.
℟
6
Pourquoi te désol
er, ô mon âme,
et gém
ir sur moi ? *
Espère en Dieu ! De nouvea
u je rendrai grâce :
il est mon sauve
ur et mon Dieu !
~
7
Si mon
âme se désole,
je me souvi
ens de toi, *
depuis les terres du Jourd
ain et de l’Hermon,
depuis mon h
umble montagne.
8
L’abîme appel
ant l’abîme
à la v
oix de tes cataractes, *
la masse de tes fl
ots et de tes vagues
a pass
é sur moi.
9
Au long du jo
ur, le Seigneur
m’env
oie son amour ; *
et la nuit, son ch
ant est avec moi,
prière au Die
u de ma vie.
10
Je dirai à Die
u, mon rocher :
« Pourqu
oi m’oublies-tu ? *
Pourquoi v
ais-je assombri,
press
é par l’ennemi ? »
11
Outrag
é par mes adversaires,
je suis meurtr
i jusqu’aux os, *
moi qui chaque jo
ur entends dire :
« Où est-
il ton Dieu ? »
℟
12
Pourquoi te désol
er, ô mon âme,
et gém
ir sur moi ? *
Espère en Dieu ! De nouvea
u je rendrai grâce :
il est mon sauve
ur et mon Dieu !
Commentaire
Tempêtes au-dehors comme au-dedans!
A nouveau, Jésus agit avec autorité et se révèle maître et souverain. Totalement serein, au point de dormir au cœur de la tempête. Son autorité, après avoir été confrontée à la loi et à la maladie, s’étend dorénavant sur les éléments naturels puis sur les forces psychiques.
La tempête en effet ne sévit pas qu’à l’extérieur. Même sans être confronté aux péripéties de la navigation antique, il m’arrive d’être au cœur de la tempête, celle qui se déchaîne parfois dans ma tête et dans mon cœur. Et c’est bien là que retentit cette phrase: «Comme ta foi est singulière!» Quand la tempête fait rage dans ma vie, ma foi n’est pas niée ou évaluée, mais elle est interpellée, appelée à se dévoiler sans faux-semblants. En matière de foi, il n’y a pas de modèle universel, mais uniquement des expressions particulières, appelées à évoluer, se confronter au réel, aller de surprise en surprise, de tempêtes en apaisements.
Une histoire de porcs, de possédés et de cimetières? Non, ce n’est pas le scénario étrange d’un film burlesque mais une invitation à voir au-delà de l’étrange.
Le pouvoir de Jésus s’étend jusque sur les forces du mal, qui rendent les armes et suggèrent elles-mêmes une solution pour avoir la paix! Impressionnée, la population locale elle aussi
préfère congédier celui qui ose venir faire des vagues.
Ce récit m’invite à croire que le mal ne sera jamais le plus fort et que c’est à un Autre qu’appartient le dernier mot! Jésus prête à ces morts vivants une attention nouvelle qui leur permet de vivre à nouveau parmi les vivants.