Lundi 30 Janvier 2017

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Lundi

Complément

Psaume

Psaume 107 (106), 1-9

Reconnaître l’amour du Seigneur

1
Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
 
Éternel est son amour !

2
Ils le diront, les rachetés du Seigneur,
 
qu’il racheta de la main de l’oppresseur,
3
qu’il rassembla de tous les pays,
 
du nord et du midi, du levant et du couchant.

 
          ~

4
Certains erraient dans le désert
 
 sur des chemins perdus, *
 
sans trouver de ville où s’établir :
5
ils souffraient la faim et la soif,
 
ils sentaient leur âme défaillir.

℟1
6
Dans leur angoisse, ils ont crié vers le Seigneur,
 
et lui les a tirés de la détresse :
7
il les conduit sur le bon chemin,
 
les mène vers une ville où s’établir.

℟2
8
Qu’ils rendent grâce au Seigneur de son amour,
 
de ses merveilles pour les hommes :
9
car il étanche leur soif,
 
il comble de bien les affamés !

Lectures du jour

Commentaire

Solidaire de tous ceux qui souffrent – et totalement libre !

Cette guérison n’est pas la plus spectaculaire parmi celles relatées par les évangiles. Sans aucune théâtralisation, sans parole même, mais juste par un simple effleurement de main, Jésus guérit la malade de sa fièvre. Tout paraît si simple que la belle-mère de Pierre reprend instantanément son service !
Cette simplicité du récit met en lumière la mission de Jésus : révéler la solidarité fondamentale de Dieu avec chaque personne souffrante ! En libérant l’être humain de ce qui perturbe et empoisonne sa vie, Jésus se montre proche et empathique. La guérison commence par cette présence attentive et solidaire !

Y a-t-il dans tout l’évangile parole plus énigmatique et déconcertante que celle-ci : « Suis-moi et laisse les morts enterrer leurs morts » ?
Surprise ! Et pourtant, quelque part en moi résonne l’écho de cette parole.
Chaque deuil, chaque confrontation à la mort, chaque accompagnement de personnes endeuillées me rappellent l’importance de l’instant présent. Lors d’un processus de deuil, notamment suite à des décès particulièrement tragiques, il est toujours difficile de s’autoriser à vivre à nouveau, à sortir du passé vécu en compagnie du défunt pour entrer à nouveau dans sa propre vie, celle qui ne peut se conjuguer qu’à un présent fait de choix et d’initiatives.
Dans cette phrase toujours énigmatique, n’y aurait-il pas appel à faire place, encore et toujours, au présent ? La parole du Christ concerne ma propre vie ; il en va de ma place dans le monde, de mes choix.

Sujets de prière

Oraison

Dieu saint, toi seul est le Seigneur.
Accorde-nous le courage
de suivre le chemin de liberté
que tu traces en ce monde.
Par Jésus-Christ, ton Fils, notre Seigneur,
qui vit et qui règne avec toi, Père, et le Saint-Esprit,
un seul Dieu pour les siècles des siècles.

Cantique 47-05 (du recueil Alléluia)

Confie à Dieu ta route