13
C’est toi qui as cré
é mes reins,
qui m’as tissé dans le s
ein de ma mère.
14
Je reconnais devant toi le prodige,
l’être étonn
ant que je suis : *
étonnantes sont tes œuvres
toute mon
âme le sait.
15
Mes os n’étaient pas cach
és pour toi *
quand j’étais façonné dans le secret,
modelé aux entr
ailles de la terre.
16
J’étais encore inachev
é, tu me voyais ; *
sur ton livre, tous mes jours étaient inscrits,
recensés avant qu’un se
ul ne soit !
~
17
Que tes pensées sont pour m
oi difficiles,
Dieu, que leur s
omme est imposante !
18
Je les compte : plus nombre
uses que le sable !
Je m’éveille : je suis enc
ore avec toi.
23
Scrute-moi, mon Dieu, tu saur
as ma pensée ;
éprouve-moi, tu connaîtr
as mon cœur.
24
Vois si je prends le chem
in des idoles,
et conduis-moi sur le chem
in d’éternité.
Commentaire
Enfants de Dieu
Nous sommes donc enfants de Dieu, Jean l’affirme par deux fois, en employant un présent qui souligne que c'est un don que Dieu nous fait. « Tu es mon fils bien-aimé », avait dit le Père au baptême de Jésus. De même à notre baptême, nous devenons à notre tour enfants de Dieu. Nous entrons alors, à la suite du Christ, dans une tout autre dimension de notre vie, même s'il faut parfois une existence entière pour le découvrir. Enfants de Dieu, nous serons transformés, devenant semblables à lui, nous le verrons, et nous serons purifiés. Mais cette espérance ne se réalisera pas comme par magie : nous aurons notre part à accomplir.
Calvin appelle cela la sanctification. Voilà la véritable transformation et aussi la véritable espérance sur laquelle nous mettons le cap. Mais comme souvent dans la foi, si tout est donné, tout reste à faire !
La purification opérée par le Christ devrait nous rendre transparents à Dieu. Cependant le péché nous rend opaques, voire fermés, tant à la présence de Dieu qu'à l'amour de notre prochain (v. 10). De cela, Christ nous libère. Mais alors, comment comprendre l'affirmation du verset 6 autrement que comme notre intention profonde, sans cesse démentie dans les faits, de faire effort pour vivre l'amour fraternel sans jamais y parvenir pleinement ?
Pécheurs nous sommes en effet, trop souvent découragés par nos échecs. Mais alors, lecteur, lectrice, oublierais-tu que « là où le péché a proliféré, la grâce a surabondé » (Rm 5,20) ? Oui, véritablement, tout est grâce !