1
En toi, Seigne
ur, j’ai mon refuge :
garde-moi d’être humili
é pour toujours.
2
Dans ta justice, défends-m
oi, libère-moi,
tends l’oreille vers m
oi, et sauve-moi.
3
Sois le rocher qui m’accueille,
toujo
urs accessible ; *
tu as résolu de me sauver :
ma forteresse et mon r
oc, c’est toi !
4
Mon Dieu, libère-moi des m
ains de l’impie,
des prises du fo
urbe et du violent.
5
Seigneur mon Dieu, tu
es mon espérance,
mon appu
i dès ma jeunesse.
6
Toi, mon soutien dès av
ant ma naissance, †
tu m’as choisi dès le v
entre de ma mère ;
tu seras ma lou
ange toujours !
7
Pour beaucoup, je f
us comme un prodige ;
tu as été mon seco
urs et ma force.
8
Je n’avais que ta lou
ange à la bouche,
tout le jo
ur, ta splendeur.
~
9
Ne me rejette pas
mainten
ant que j’ai vieilli ; *
alors que décline ma vigueur,
ne m’aband
onne pas.
10
Mes ennemis p
arlent contre moi,
ils me surv
eillent et se concertent.
11
Ils disent : « Die
u l’abandonne !
Traquez-le, empoignez-le, il n’a p
as de défenseur ! »
12
Dieu, ne sois p
as loin de moi ;
mon Dieu, viens v
ite à mon secours !
13
Qu’ils soient humiliés, anéantis,
ceux qui se dr
essent contre moi ; *
qu’ils soient couverts de honte et d’infamie,
ceux qui ve
ulent mon malheur !
~
14
Et moi qui ne c
esse d’espérer,
j’ajoute enc
ore à ta louange.
15
Ma bouche ann
once tout le jour †
tes actes de just
ice et de salut ;
(je n’en connais p
as le nombre).
Commentaire
«Béni soit le Seigneur!»
Noémi, en écoutant Ruth lui raconter sa journée, voit l’horizon s’éclaircir. Elle reprend vigueur; elle espère à nouveau. Dieu ne les a pas abandonnées puisqu’il place maintenant Booz sur leur route. Et la reconnaissance monte de son cœur.
Parfois, dans nos vies, un coin de ciel bleu se dévoile, permettant de voir notre réalité de manière différente. Dieu ne nous a pas abandonnés, et il nous ouvre un avenir! La vie n’est pas un long fleuve tranquille, mais le malheur n’est pas plus puissant que le bonheur.
Ne l’oublions pas lorsque nous tombons dans un gouffre: Dieu est plus puissant que la mort elle-même!
Il s’agit de rester ouvert à la vie, confiant dans la providence divine. Car tout est bien entre les mains de Dieu et, avec Dietrich Bonhoeffer alors qu’il était en prison j’aimerais confesser: «Aujourd’hui, je ne crains rien: Aucun danger, car tu es mon bouclier, aucune perte, car tout t’appartient, aucune souffrance, car tu m’aides à la supporter... j’ai confiance en ta grâce et remets entièrement ma vie entre tes mains.»