1
Alléluia !
Heureux qui cr
aint le Seigneur,
qui aime entièrem
ent sa volonté !
2
Sa lignée sera puiss
ante sur la terre ;
la race des j
ustes est bénie.
3
Les richesses affl
uent dans sa maison :
à jamais se maintiendr
a sa justice.
4
Lumière des cœurs droits,
il s’est lev
é dans les ténèbres,
homme de justice, de tendr
esse et de pitié.
5
L’homme de bien a piti
é, il partage ;
il mène ses aff
aires avec droiture.
6
Cet homme jam
ais ne tombera ;
toujours on fera mém
oire du juste.
7
Il ne craint pas l’ann
once d’un malheur :
le cœur ferme, il s’appu
ie sur le Seigneur.
8
Son cœur est confi
ant, il ne craint pas :
il verra ce que val
aient ses oppresseurs.
9
À pleines mains, il d
onne au pauvre ; †
à jamais se maintiendr
a sa justice,
sa puissance grandir
a, et sa gloire !
10
L’impie le v
oit et s’irrite ; †
il grince des d
ents et se détruit.
L’ambition des imp
ies se perdra.
Commentaire
Un chant nouveau
Les décors de Noël sont en passe d’être rangés jusqu’au mois de décembre. Mais les cantiques de la fête murmurent encore dans notre cœur: «D’un cœur joyeux chantez!...», «Je viens à vous du haut des cieux…», «Nuit lumineuse, nuit bienheureuse», et combien d’autres, plus populaires…
Cela suscite de beaux souvenirs, réveille des nostalgies et remue l’espérance enfouie. Esaïe invite à entonner un «chant nouveau» qui dure toute l’année: celui qui célèbre Dieu avec la création et tous les croyants. Car sa grandeur est trop souvent oubliée. Alors sa colère, qui n’est que le revers de son amour, se déchaîne: mais ce n’est jamais son dernier mot.
Si notre louange est mince, n’est-ce pas parce que nous voyons Dieu anodin? Aurions-nous un Seigneur petit? Avons-nous oublié sa puissance de création, l’immense force de son amour que rien ne rebute? N’aurions-nous donc aucun motif de reconnaissance et d’humilité?
Il arrive que parfois nous n’ayons pas le cœur à chanter, nous n’allions pas bien, et le monde non plus. Mais ne nous laissons pas aveugler par le mal.
Tout en le combattant, sachons que ce n’est pas lui qui aura le dernier mot de la vie.
Oui, peuple des croyants, réveille-toi, lève-toi et ouvre ton cœur à celui qui vient! Que Dieu dirige ton regard sur l’Enfant qu’il nous donne afin que tu découvres en lui l’immense majesté de sa grâce.