1
Qui s’appuie sur le Seigneur2
Jérusalem, des montagnes l’entourent ; *3
Jamais le sceptre de l’impie4
Sois bon pour qui est bon, Seigneur,5
Mais ceux qui rusent et qui trahissent,Temps de l'Avent
Samedi de la première semaine
Intentions de prière proposées par le Conseil œcuménique des Eglises (COE), Intentions de prière proposées par la Communion mondiale d’Eglises réformées (CMER)
Dieu tout-puissant,
auprès duquel vivent tous ceux qui sont morts
en paix dans la foi,
nous te rendons grâce pour nos frères
qu’il t’a plu de rappeler à toi.
Et nous te demandons de hâter
la venue de ton Règne
pour que nous puissions,
avec tous ceux qui se sont endormis en toi,
jouir de la gloire éternelle,
par Jésus-Christ, notre Sauveur.
J'exalte Dieu
Commentaire
Sept maris
Nos mœurs ont changé. A la lecture de ces versets surgissent en nous des questions qui n’étaient pas à l’ordre du jour dans les mentalités sadducéennes. Fi de la sexualité ! Fi de la liberté de l’épouse !
Ce qui intéresse uniquement les examinateurs de Jésus est cette question de la résurrection et la femme aux sept maris n’est qu’un cas d’école.
La résurrection, n’est-elle qu’une de nos stratégies mises en place pour conjurer la mort ? Reviendrons-nous sous la même forme, le même sexe… et à quel âge ? Ces questions pratiques et matérielles, chaque humain se les pose. Jésus répond, nous répond : «Dans ce monde-ci.» Dans ce monde-ci où chacun a une date de naissance, une date de mort. Sur la terre, dans le pays où nous vieillissons, où nos corps perdent en élasticité, nos mémoires en vivacité. Dans ce monde-ci, imaginer ce que sera la résurrection est aussi impossible que d’imaginer une vie sans date de début ni de fin, un monde dans lequel «on ne peut plus mourir».
Ne pas pouvoir imaginer ne nous empêche pourtant pas d’essayer d’en parler. C’est pourquoi, limité par les mots, Moïse signale que les morts « se réveilleront ». Réveiller ? Dans l’autre monde, nos mots aussi changeront de couleur. Retenons seulement : «Dieu n’est pas un Dieu des morts, mais des vivants, car pour lui, tous sont vivants.» Vivons comme des vivants !