2
Dieu, tu es mon Dieu,
je te ch
erche dès l’aube : *
mon âme a s
oif de toi ;
après toi langu
it ma chair,
terre aride, altér
ée, sans eau.
3
Je t’ai contempl
é au sanctuaire,
j’ai vu ta f
orce et ta gloire.
4
Ton amour vaut mie
ux que la vie :
tu seras la lou
ange de mes lèvres !
5
Toute ma vie je v
ais te bénir,
lever les mains en invoqu
ant ton nom.
6
Comme par un festin je ser
ai rassasié ;
la joie sur les lèvres, je dir
ai ta louange.
7
Dans la nuit, je me souvi
ens de toi
et je reste des he
ures à te parler.
8
Oui, tu es ven
u à mon secours :
je crie de joie à l’
ombre de tes ailes.
9
Mon âme s’att
ache à toi,
ta main dr
oite me soutient.
Commentaire
La résurrection comme force
Dans ce passage, Paul explique les conséquences du déni de la résurrection des morts et, à l’inverse, ce qu’implique dans notre vie de foi le fait de croire en la résurrection. C’est une invitation à nous demander comment nous traduisons cela dans notre vie chrétienne: quels sont les changements apportés à notre perception de la vie, à notre manière d'être et de nous comporter avec ceux qui nous entourent?
Paul avait appris qu'à Corinthe, où l'on n'était pas si sûr de croire à la résurrection, on baptisait des morts.
Il explique alors aux Corinthiens qu'on ne peut pas baptiser les morts tout en professant que la mort constitue la fin de tout puisqu’il n’y aurait pas de résurrection! …
Abordant la question du baptême, l'apôtre touche un aspect cher aux Corinthiens: le baptême était bien le signe distinctif et identitaire de l’agrégation à la communauté. Paul leur montre alors que le baptême n'a de sens que dans la foi en la résurrection des morts, qui prend sa source en celle de la résurrection du Christ.
A cet argument Paul ajoute celui de son histoire personnelle, de son expérience vécue: la mission qu’il accomplit s’est révélée pour lui source de dangers multiples, de combats souvent. Il fait voir alors quel est le sens de son apostolat, comment celui-ci s'enracine dans l’espérance de la résurrection.
Pour nous aussi, appelés que nous sommes à imiter l’apôtre – comme il se dit lui-même imitateur du Christ – la croyance en la résurrection doit s’intégrer à notre expérience et notre espérance.