1
Au bord des fleuves de Babylone2
aux saules des alentours3
C’est là que nos vainqueurs4
Comment chanterions-nous5
Si je t’oublie, Jérusalem,6
Je veux que ma langueTemps du carême
Vendredi
Intentions de prière proposées par le Conseil oecuménique des Eglises (COE), Intentions de prière proposées par la Communion mondiale d'Eglises réformées (CMER), Prière pour une pandémie
O Dieu,
qui es sagesse, bonté et puissance infinies,
tu connais mieux que nous-mêmes
ce qui nous convient
et tu fais pour nous
au-delà de tout ce que nous demandons et pensons;
accueille nos prières
et exauce-les dans ta miséricorde,
au nom de Jésus-Christ, notre Seigneur.
Seigneur, dans le premier matin
Commentaire
Où étais-tu quand je créais? Qui es-tu pour avoir réponse à tout?
De manière un peu rude, il est vrai: dans une ambiance de tempêtes, avec force questions et défis …
Il tire Job par la main, l’entraînant vivement dans une revue – quasi technique – de ses actes créateurs qui ne sont autres que des manifestations du Salut: par exemple, la séparation des eaux et du solide, les sources jaillissantes et la pluie fécondante.
Il faudrait prendre le discours par les cornes et lire l’entier de la réponse de Dieu qui s’étend sur la suite du chapitre 38 – dont notre passage est l’introduction – et le 39 qui la poursuit. Il est question de l’alternance du jour et de la nuit, des saisons, de la germination, du gel et dégel, des constellations, des vents et nuées, du monde animal sauvage et domestique vivant sur terre, dans les airs et dans l’eau.
Avec toujours ces questions comme autant de défis: «Où étais-tu lorsque je travaillais à tout cela? Qui es-tu pour parler sans savoir? Est-ce toi qui as donné les ordres à la lumière? Es-tu descendu dans la profondeur des océans? Peux-tu comprendre la mécanique céleste?».
On peut être choqué de la manière ironique et supérieure dont Dieu répond à Job en l’écrasant de son savoir, l’obligeant à capituler sous sa toute-puissance. Or Job nous encourage à nous émerveiller de ce qu’un Dieu si grand accepte d’être mis en question, prenant la peine de répondre, même de manière énergique, même avec humour (v. 21)
Et tant d’autres questions auxquelles la science d’aujourd’hui peut toutefois répondre: «Oui, je sais tout cela, mais plus je commence à comprendre, plus le mystère se fait à la fois attirant et insaisissable …».
Pour que Dieu reste Dieu, en face de l’homme et lui parlant. Pour que l’homme se sache dans sa main, le louant et le servant, recevant de lui le plaisir qui fait vivre au milieu des créatures et grâce à elles.