1
Seigneur, éco
ute la justice ! †
Entends ma plainte, accu
eille ma prière :
mes lèvres ne m
entent pas.
2
De ta face, me viendr
a la sentence :
tes yeux verr
ont où est le droit.
3
Tu sondes mon cœur, tu me vis
ites la nuit, †
tu m’éprouves, sans ri
en trouver ;
mes pensées n’ont pas franch
i mes lèvres.
4
Pour me conduire sel
on ta parole,
j’ai gardé le chem
in prescrit ;
5
j’ai tenu mes p
as sur tes traces :
jamais mon pi
ed n’a trébuché.
6
Je t’appelle, toi, le Die
u qui répond :
écoute-moi, ent
ends ce que je dis.
7
Montre les merv
eilles de ta grâce, *
toi qui libères de l’agresseur
ceux qui se réfug
ient sous ta droite.
Commentaire
Voir ou ne pas voir, telle est la question!
Entre attaques et menaces, deux pays en grande tension. Quel regard portent-ils l’un sur l’autre?
Grâce au prophète Elisée, le camp israélite déjoue les plans du camp araméen.
Après avoir soupçonné une traitrise, le roi d’Aram est informé de l’action d’Elisée, connu même des proches du trône adverse!
C’est donc lui, l’homme à abattre!
Mais porter la main sur l’homme de Dieu aveuglera les sbires (verset 18). Au figuré et au propre! Ils en perdront la vue et seront menés par le bout du nez au cœur du danger.
Au serviteur du prophète, par contre, il est donné de voir (un peu comme aux disciples de Jésus lors de la Transfiguration) la présence éclatante de Dieu.
Quel regard porter sur le danger, sur l’agression? Le regard qui voit la présence de Dieu éclatante en dépit de tout.