Commentaire

Dieu unique et multiple : le contempler en rosace de cathédrale …

Dieu appelle, Dieu répond, Dieu disperse, Dieu rassemble, Dieu détruit, Dieu restaure, Dieu châtie, Dieu pardonne. Des médaillons jumeaux, des couples d’actions dans lesquels chacune valorise l’autre.
Insondable et infiniment au-dessus de ce que nous pouvons concevoir !
Sophonie ne veut pas nous laisser partir sans nous faire part de la bonté de Dieu.
Pour Israël et pour Jérusalem, et, à partir d’eux, pour tous les peuples de la terre, il est le Berger qui rassemble, guérit, protège, conduit.
D’obscurité en désespoir, de souffrance en guérison, il nous conduit aussi.
Après le jugement, Sophonie annonce la plus étonnantes des restaurations.
Elle touchera ceux qui, à travers toute l’histoire d’Israël, n’ont attendu leur délivrance que de Dieu seul.
Ce sont les humbles de cœur, les vrais pauvres selon la volonté de Dieu. Le reste d’Israël. Les voici maintenant baignés de la plus belle des lumières.
Mais cette joie n’est pas réservée à eux seuls !
Ces nations que Dieu avait utilisées comme outil de la justice qu’il voulait exercer à l’encontre de son peuple infidèle, voilà qu’elles sont aussi appelées pour prêter la main à son œuvre de salut.
C’est ainsi que Dieu va agir envers les ennemis (19a) : son projet n’est pas la revanche mais la rédemption des victimes … et des bourreaux.