13
C’est toi qui as cré
é mes reins,
qui m’as tissé dans le s
ein de ma mère.
14
Je reconnais devant toi le prodige,
l’être étonn
ant que je suis : *
étonnantes sont tes œuvres
toute mon
âme le sait.
15
Mes os n’étaient pas cach
és pour toi *
quand j’étais façonné dans le secret,
modelé aux entr
ailles de la terre.
16
J’étais encore inachev
é, tu me voyais ; *
sur ton livre, tous mes jours étaient inscrits,
recensés avant qu’un se
ul ne soit !
~
17
Que tes pensées sont pour m
oi difficiles,
Dieu, que leur s
omme est imposante !
18
Je les compte : plus nombre
uses que le sable !
Je m’éveille : je suis enc
ore avec toi.
23
Scrute-moi, mon Dieu, tu saur
as ma pensée ;
éprouve-moi, tu connaîtr
as mon cœur.
24
Vois si je prends le chem
in des idoles,
et conduis-moi sur le chem
in d’éternité.
Commentaire
Prendre de l’élan
Paul a confiance. La question des forts et des faibles, comme celle de l’accueil de Dieu dans la diversité de ceux qui en témoignent sont dans de bonnes mains. Mais à une condition !
Tant que l’Eglise est au service d’elle-même, elle se laisse envahir par des questions internes. Elle a alors besoin d’un élan qui la déporte pour sortir d’une fascination d’elle-même. Son rôle n’est pas de conquérir « des marchés », fussent-ils spirituels ! Ni de faire du chiffre ou du nombre, mais d’être au service de tous, au service de nos « frères païens » d’aujourd’hui, qui ont besoin de rencontrer l’amour de Dieu, comme toi et moi, de s’y blottir, comme toi et moi, de s’en émerveiller, comme toi et moi, et d’en vivre, comme toi !
Comme moi !