1
Auprès du Seigne
ur j’ai mon refuge.†
Comment pouvez-vo
us me dire :
oiseaux, fuy
ez à la montagne !
2
Voici que les méch
ants tendent l’arc : †
ils ajustent leur fl
èche à la corde
pour viser dans l’ombre l’h
omme au cœur droit.
3
Quand sont ruin
ées les fondations,
que peut f
aire le juste ?
4
Mais le Seigneur, dans son t
emple saint, †
le Seigneur, dans les cie
ux où il trône,
garde les yeux ouv
erts sur le monde.
Il voit, il scr
ute les hommes ; †
5
le Seigneur a scruté le j
uste et le méchant :
l’ami de la viol
ence, il le hait.
6
Il fera pleuvoir ses fléa
ux sur les méchants, †
feu et soufre et v
ent de tempête ;
c’est la coupe qu’ils aur
ont en partage.
7
Vraiment, le Seigne
ur est juste ; †
il aime to
ute justice :
les hommes droits le verr
ont face à face.
Commentaire
La patate chaude…
Festus se présente au roi Agrippa – encore une créature de l’empereur – comme un haut fonctionnaire respectueux des lois romaines et des procédures précises qu’elles imposent ; zélé aussi – il souligne qu’en tout il a fait vite – et peut-être un peu carriériste : il veut rédiger un préavis motivé qui accompagne le prisonnier chez l’empereur ; et comme il ne sait que dire, il attend l’avis d’Agrippa dont il reprendra sans doute les mots.
Tout cela est à la fois bienveillant, cauteleux, huileux, un brin cynique et, pour tout dire, comique.
Un cortège imposant, qui aurait pu impressionner Paul. Mais non ! Cela sert la volonté de Dieu, dont Paul se veut le serviteur, que le salut offert en Christ soit absolument public et publié.
Pauvre Festus ! Lui qui a l’habitude d’expédier – aussi au sens brutal de ce verbe – les affaires de sécurité publique, le voilà coincé par des controverses religieuses auxquelles il n’entend rien, et «un certain Jésus» que certains disent mort et d’autres proclament vivant.
Broutilles pour le Romain, scandale pour les Juifs, qui tirent bon parti d’une controverse vénéneuse.
Si Jésus est mort, les Juifs sont confortés dans leur religion de «la lettre» ; celui qui se prétendait Messie n’est qu’un imposteur. S’il est vivant, alors c’est grave : Dieu a ressuscité des morts pour notre justification Celui qui a porté nos péchés – c’était bien ce Messie annoncé par les prophètes… et on a loupé le train !