10
Que tes œuvres, Seigne
ur, te rendent grâce
et que tes fid
èles te bénissent !
11
Ils diront la gl
oire de ton règne,
ils parler
ont de tes exploits,
12
annonçant aux h
ommes tes exploits,
la gloire et l’écl
at de ton règne :
13
ton règne, un r
ègne éternel,
ton empire, pour les
âges des âges.
Le Seigneur est vrai en to
ut ce qu’il dit,
fidèle en to
ut ce qu’il fait.
14
Le Seigneur souti
ent tous ceux qui tombent,
il redresse to
us les accablés.
15
Les yeux sur toi, to
us, ils espèrent :
tu leur donnes la nourrit
ure au temps voulu ;
16
tu o
uvres ta main :
tu rassasies avec bont
é tout ce qui vit.
17
Le Seigneur est juste en to
utes ses voies,
fidèle en to
ut ce qu’il fait.
18
Il est proche de ce
ux qui l’invoquent,
de tous ceux qui l’inv
oquent en vérité.
19
Il répond au désir de ce
ux qui le craignent ;
il écoute leur cr
i : il les sauve.
20
Le Seigneur garder
a tous ceux qui l’aiment,
mais il détruir
a tous les impies.
21
Que ma bouche proclame les lou
anges du Seigneur ! *
Son nom très saint, que toute chair le bénisse
toujo
urs et à jamais !
Commentaire
Réveille-moi, Seigneur !
Un messager de paix qui apporte joie et réconfort ne peut être que bienvenu. On sait pourtant que, dans l’Antiquité, le sort réservé aux messagers dépendait de la nouvelle qu’ils avaient délivrée : la mort si c’était une mauvaise, le triomphe si c’en était une bonne – qui flattait l’orgueil des destinataires, les confirmait dans leur certitude d’avoir de la chance … ou les berçait dans l’illusion qu’il n’y avait rien à changer dans leur vie, qu’ils avaient « tout juste ».
C’est de ces deux manières qu’on a accueilli le message de Jésus, l’Evangile = Bonne Nouvelle. Elle était à la fois terrible pour les « propres-justes » et salvatrice pour les pécheurs en recherche de repentance et de guérison.
Le prophète Esaïe interpelle son peuple et nous autres chrétiens qui reconnaissons dans ses paroles l’annonce du Messie : « Réveille-toi, Jérusalem, réveille-toi vite, retrouve ta vigueur ! » Je crois que ce passage nous invite à une « espérance active » qui mobilise et met en route.
Mets tes plus beaux habits, secoue-toi, libère-toi des liens qui enserrent ton cou !
Serons-nous prêts à accueillir Jésus lorsqu’il viendra ?
Mais comment se préparer ? Comment l’accueillir ?
Bien souvent, nous reléguons au rang de commémoration anachronique les fêtes chrétiennes de Pâques, l’Ascension, Pentecôte, et surtout Noël – aussi agité que vite rangé au galetas. C’est oublier que si Jésus est venu de ces diverses manières – et sur ce point les théologiens du Nouveau Testament sont catégoriques – la foi chrétienne confesse surtout qu’il revient … chaque fois qu’il trouve des cœurs disposés à l’accueillir.
Mon cœur est-il prêt à accueillir Dieu ? Cette question peut paraître culpabilisante. C’est oublier que Jésus est né dans une mangeoire et sur la croix se donne à manger à notre foi. Quoi de plus humble, quoi de plus bouleversant ?
Ainsi, malgré mes doutes ou mon désordre intérieur, mon peu de foi suffit !