25 avril 2024
Jeudi 25 Avril 2024
Temps
Temps de Pâques
Semaine
Jeudi
Complément
Psaume
Psaume 114 (113a)
La mer voit et s’enfuit
Lectures du jour
Évangile selon Jean, Chap. 5, v. 19-30
- 20
- Le Père aime le Fils et il lui montre tout ce qu'il fait. Il lui montrera des actions encore plus grandes, et vous serez très étonnés.
- 21
- En effet, le Père réveille les morts et il leur donne la vie. De la même façon, le Fils donne la vie à qui il veut.
- 23
- Ainsi, tous respecteront le Fils, comme tous respectent le Père. Le Père a envoyé le Fils. Si quelqu'un ne respecte pas le Fils, il ne respecte pas non plus le Père.
- 24
- Oui, je vous le dis, c'est la vérité, si quelqu'un écoute mes paroles et croit au Père qui m'a envoyé, il vit avec Dieu pour toujours. Il n'est pas condamné, mais il est passé de la mort à la vie.
- 25
- Oui, je vous le dis, c'est la vérité, le moment arrive, et c'est maintenant: les morts vont entendre la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l'entendront vivront.
- 26
- Le Père possède la vie, le Fils aussi possède la vie. C'est le Père qui lui a donné cela.
- 27
- Et il a donné au Fils le pouvoir de juger, parce qu'il est le Fils de l'homme.
- 28
- Ne soyez pas étonnés de toutes ces choses. Le moment arrive où tous les morts qui sont dans les tombes entendront la voix du Fils de l'homme.
- 29
- Alors ils sortiront de leurs tombes. Ceux qui ont fait le bien se relèveront de la mort pour vivre. Ceux qui ont fait le mal se relèveront de la mort pour être condamnés.
- 30
- Je ne peux rien faire par moi-même. Je juge d'après ce que le Père me dit, et mon jugement est juste. En effet, je ne cherche pas à faire ce que je veux, mais à faire la volonté de celui qui m'a envoyé.
Sujets de prière
Intentions de prière proposées par le Conseil oecuménique des Eglises (COE), Intentions de prière proposées par la Communion mondiale d'Eglises réformées (CMER)
Oraison
Dieu éternel et tout-puissant,
dont le Fils est descendu
aux profondeurs de la terre,
forçant le séjour des morts,
accorde à tous ceux qui croient en lui
et qui ont été ensevelis avec lui dans le baptême,
de ressusciter avec lui pour la vie éternelle,
pour la gloire de ton nom.
Pour la mémoire de l’évangéliste Marc:
Par la main de Marc, l’évangéliste,
tu as donné à ton Eglise, Dieu tout-puissant,
la Bonne Nouvelle de Jésus Christ, Fils de Dieu.
Nous te rendons grâce pour son témoignage
et nous t’en prions, établis-nous fermement dans sa vérité.
Par Jésus Christ notre Seigneur,
qui vit et règne avec toi et le Saint-Esprit,
un seul Dieu, dans les siècles des siècles.
Cantique 34-17 (du recueil Alléluia)
Nous te chantons, Ressuscité
Commentaire
Un Dieu juge?
À l’image d’un juge sévère, nous préférons celle d’un Dieu compatissant qui nous soutient. C’est bien compréhensible, tant l’Eglise s’est permis d’utiliser la première pour contraindre les consciences.
Il vaut cependant la peine d’y réfléchir. Tout d’abord, pour constater que la notion de jugement est partout. Nous ne cessons d’être jugés et de juger – même si cette réalité se formule aujourd’hui en terme d’«évaluation».
De plus, nous revendiquons d’être à nous-mêmes nos propres juges. Cela finit par nous écraser sous le poids de cette terrible responsabilité: être à soi-même son propre juge!…
En fait, pour vivre pleinement notre vie et développer la vocation qui nous est propre, nous avons besoin d’une parole extérieure à nous-mêmes, avec laquelle nous pouvons entrer en dialogue afin de nous construire. Nous avons besoin d’une instance bienveillante – du moins espérons-le – mais sans complaisance, qui nous structure.
Qui plus est, nous avons besoin d’un référentiel ultime, une voie de recours, auquel nous puissions nous adresser quand toutes les paroles humaines nous détruisent. Nous avons vraiment besoin d’un juge extérieur à tous les critères humains.
S’il en est ainsi, je préfère que ce juge, ce recours, soit mon Sauveur Jésus-Christ – lui qui est venu chercher et sauver ce qui était perdu. Un juge dont la Parole me dise de façon bienveillante et constructive: «voilà ce qui ne va pas chez toi». Un juge qui commence par affirmer qu’il m’aime en relevant d’abord ce qu’il y a de positif en moi, tout ce qui en moi est don de l’Esprit.