2
Mon Dieu, viens me délivrer ;3
Qu’ils soient humiliés, déshonorés,4
que l’humiliation les écrase,5
Mais tu seras l’allégresse et la joie6
Je suis pauvre et malheureux,Temps ordinaire
Mardi
Intentions de prière proposées par le Conseil oecuménique des Eglises (COE), Intentions de prière proposées par la Communion mondiale d'Eglises réformées (CMER)
Seigneur Jésus-Christ,
tu as purifié le temple et tu as dit:
Ma maison sera une maison de prière
pour toutes les nations.
Nous t’en prions, purifie ton Eglise de tout mal
et sanctifie-la par ta grâce.
Qu’ainsi, dans le monde entier,
ton peuple t’offre un culte vrai
et porte des fruits qui te soient agréables.
Exauce-nous pour l’amour de ton nom.
Dans ta maison je suis heureux
Commentaire
La prière qui libère: en portons-nous le fruit?
Le récit du figuier et des marchands du temple doivent être lus ensemble, car ils s’éclairent mutuellement.
Le figuier était une image connue pour représenter Israël, et s’il n’est pas étonnant qu’il ne porte pas de fruit en dehors de la saison, il est surprenant, en revanche, qu’il porte tant de feuilles (laissant ainsi croire qu’il porte effectivement du fruit) …
Jésus est donc pour ainsi dire roulé par le figuier qui ne donne pas le fruit qu’il prétend avoir.
Une autre déception l’attend au temple: le lieu qui devrait être lieu de prière pour le pèlerin étranger n’en a que l’apparence extérieure. Lorsque Jésus s’en approche, il n’y trouve pas la prière, mais du commerce (et du commerce malhonnête!).
La question nous est alors posée aujourd’hui: portons-nous du fruit, ou avons-nous seulement l’apparence d’être féconds spirituellement?
Qu’est-ce que le pèlerin, le voyageur, l’étranger, trouve quand il entre chez nous ou dans nos communautés?
Dans la méditation de la Parole, il est possible de tomber sur un enseignement du Christ ou une mise en garde qui peuvent nous sembler abrupts.
On choisit peut-être alors de l’ignorer, tout simplement parce que c’est plus facile.
Jésus a aussi eu des paroles abruptes à l’égard de ce figuier (v. 14).
Pierre se rend compte alors que ce que Jésus avait annoncé s’est réalisé.
Et de moi alors, qu’adviendra-t-il? A cela Jésus répond (v. 22): «Ayez foi en Dieu». Dans la prière humble de celui qui non seulement se sait pardonné, mais vit ce pardon comme une réalité communautaire en pardonnant à son prochain, nous pouvons être délivrés de ce qui nous empêche de porter du fruit.