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Je crois, et je parlerai,11
moi qui ai dit dans mon trouble :12
Comment rendrai-je au Seigneur13
J’élèverai la coupe du salut,14
Je tiendrai mes promesses au Seigneur,15
Il en coûte au Seigneur16
Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur,17
Je t’offrirai le sacrifice d’action de grâce,18
Je tiendrai mes promesses au Seigneur,19
à l’entrée de la maison du Seigneur,
Commentaire
Agir ou attendre
Le jour du combat est arrivé. Après la fuite, il s’agit maintenant de se confronter, de faire face à l’ennemi.
Mais quel ennemi ! Le propre fils de David, qui s’est rebellé contre son père.
David n’est pas complètement innocent dans l’affaire, lui qui a ignoré son fils après l’avoir fait revenir à Jérusalem. Quel gâchis dans les relations familiales !
David veut partir en guerre, le peuple refuse. Le roi est condamné à attendre l’issue du combat, il ne peut plus agir, mais seulement attendre et espérer. Son souhait est que rien n’arrive à son fils, tellement son amour pour lui reste grand.
Que fera-t-il lorsque son fils reviendra?
Nous pouvons penser qu’il agira comme le père du fils prodigue qui a accueilli son enfant et lui a préparé un festin.
Parfois, certaines de nos relations peuvent ressembler à celle du texte de ce jour. Est-ce que nous pouvons encore agir, ou est-ce que nous devons attendre et espérer?
L’action nous donne l’impression de pouvoir intervenir, forcer une réaction. Cependant, il est peut-être utile de s’arrêter, se poser la question d’intervenir ou de s’arrêter, attendre et espérer. Notre Père céleste aussi nous attend lorsque nous nous égarons.
Il nous accueille les bras grands ouverts lorsque nous (re)venons à lui.