1
Alléluia !
Il est bon de fêt
er notre Dieu,
il est beau de chant
er sa louange !
2
Le Seigneur rebât
it Jérusalem,
il rassemble les déport
és d’Israël ;
3
il guér
it les cœurs brisés
et s
oigne leurs blessures.
4
Il compte le n
ombre des étoiles,
il donne à chac
une un nom ;
5
il est grand, il est f
ort, notre Maître :
nul n’a mesur
é son intelligence.
6
Le Seigneur él
ève les humbles
et rabaisse jusqu’à t
erre les impies.
7
Entonnez pour le Seigne
ur l’action de grâce,
jouez pour notre Die
u sur la cithare !
8
Il couvre le ci
el de nuages,
il prépare la plu
ie pour la terre ;
il fait germer l’h
erbe sur les montagnes
et les plantes pour l’us
age des hommes ;
9
il donne leur pât
ure aux troupeaux,
aux petits du corbea
u qui la réclament.
10
La force des chevaux n’est p
as ce qu’il aime,
ni la vigueur des guerri
ers, ce qui lui plaît ;
11
mais le Seigneur se plaît
avec ce
ux qui le craignent,
avec ceux qui esp
èrent son amour.
Commentaire
Devant le grand trône blanc
Le premier risque, avec la lecture de ce jour, est de penser qu’il y a tellement de promesses, de grâces avec un Dieu bon, que ce sont ses peurs que l’auteur de l’Apocalypse veut me communiquer ; mais, au fond, mon propre jugement me le dit bien : je n’étais pas si mauvais que cela ! …
Or cette révélation m’enseigne que la touche « effacer l’historique » n’a pas cours sur le clavier divin, que le Seigneur n’est pas un dieu d’Alzheimer, que la mémoire de nos actions bonnes et mauvaises paraît à découvert devant le trône de justice.
Le deuxième risque serait de se réjouir de ce que certains, que nous jugeons passibles de destruction, vont enfin avoir leur compte – et nous humerons, satisfaits, les fumerolles de leur chute dans le volcan épouvantable !...
Or c’est à nous, lecteurs ou auditeurs, que le récit de cette vision est adressé, avec les autres révélations, comme mise en garde : ce jugement nous concerne premièrement.
Le Seigneur, Dieu des forces de la vie, renvoie à la ruine finale les pouvoirs oppressants des forces de mort.
Fasse le Dieu de justice et de bonté que nous ne comptions pas sur les excuses que nous nous donnons, ni ne cultivions l’illusion que le ciel si lointain oublie nos fautes si petites … Mais qu’il nous donne de reconnaître son pardon gratuit, de rendre grâce pour les œuvres bonnes dont nous avons été témoins ou acteurs : elles ont réorienté nos vies.