22 janvier 2018
Lundi 22 Janvier 2018
Temps
Temps ordinaire
Semaine
Lundi
Complément
Psaume
Psaume 68 (67), 2-11
Le Dieu des victoires
Lectures du jour
Sujets de prière
Intentions de prière proposées par le Conseil œcuménique des Eglises (COE), Intentions de prière proposées par la Communion mondiale d’Eglises réformées (CMER)
Oraison
Seigneur Dieu,
au jour de sa passion,
ton Fils a subi les moqueries et les outrages;
il a été abandonné des siens et renié.
Nous t’en prions,
pardonne-nous de l’avoir renié, nous aussi.
Garde-nous d’avoir honte de lui,
qui a donné sa vie pour nous.
Fortifie-nous dans ta grâce,
afin que nous acceptions avec humilité et courage
le combat auquel il nous convie.
Exauce-nous pour l’amour de son nom.
Dieu très aimant,
tu aides à se relever
ceux qui sont pauvres et dans la détresse
et tu les rétablis dans leur dignité.
Entends notre appel pour les plus démunis
dans le monde d’aujourd’hui;
redonne-leur l’espérance
et fais qu’ils se redressent
pour que tout ton peuple soit un.
Nous t’en prions au nom de Jésus.
Cantique 48-04 (du recueil Alléluia)
Seigneur, mon Dieu, je crie vers toi
Commentaire
Le paroxysme de la souffrance !
« S'il te plaît ! aide-moi à mourir ! » Ainsi résonne encore à mes oreilles ce cri sorti de la bouche d’une personne venue me voir.
Et de lui répondre : « Je ne peux pas t’aider à mourir, mais je peux t’aider à vivre ! »
Quelle souffrance et quel désespoir dans ces propos ! A l’image du texte d’Esaïe proposé aujourd’hui, nous pouvons dire que nous nous trouvons, ma visiteuse au paroxysme de la souffrance et moi au fond de l’impuissance.
Dans cette prophétie, le Serviteur du Seigneur n’est pas clairement identifiable, mais chaque être en souffrance, de tous les temps, peut se reconnaître en lui.
Dans l’épreuve ou la maladie, qu’elle soit physique, psychique ou autre, la question du sens revient toujours en première ligne. « Il a plu à Dieu », écrit-on parfois sur les faire-part … Voilà bien une parole qui fait de Dieu un monstre de cruauté et à laquelle je ne pourrai jamais m’associer.
Une fois de plus, la souffrance met en évidence nos limites et notre mortalité. Et c’est bien avec l’aide de Dieu, au cœur de la fragilité et de l’éphémère, que de toute existence humaine peut surgir la vie.
Dans un monde trop souvent broyé par la souffrance et l’injustice, ces paroles d’Esaïe prennent sens et affirment haut et fort la grâce de Dieu, le Père.